▬ Âge (date de naissance sans année) : 21 ans ( 21/12 ) ▬ Sexualité : J'ressemble pas à une femme ? Peuh. Merci. Enflures.
▬ Originaire de United Kingdom, London.
Code:
Hatsune Miku (Vocaloid) ▬ Swallow A. Smith
▬ Date et heure du décès : le 21/12 à 21H12 ▬ "Cause" du décès : Accident " professionnel ".
▬ Capacité spéciale : Changement physique émotionnel. A la moindre variation d'émotions, de sentiments ou d'humeurs, ses yeux changeront de couleur et ses cheveux prendront une teinte différente dans la limite des nuances que peut prendre l'eau ; selon l'intensité de l'émotion, sentiment ou de l'humeur, ses cheveux seront plus ou moins aqueux et sa pupille variera entre blanc et noir.
▬ Don : Glace éternelle ( ce qui consiste en création et manipulation de la glace et j'crois que ça s'appelle la cryokinésie... Non ? Help me.. ). Swallow est capable de faire jaillir de la glace de son petit corps, mais... Sa glace ne fond pas ( même en présence d'un fort soleil à 50°C ), et ne fondra pas tant que sa proie n'aura pas les cellules gelées. Et même après, elle ne fondra pas, en fait. Rien qu'en touchant quelque chose, elle peut le geler. Ouais...
▬ Arme : Sa lance qu'elle a toujours en main, bien qu'elle ne se sépare pas non plus de son carquois et de son arc. Sa lance est dotée d'une longue hampe métallique. La lame en elle-même est principalement en acier, bien qu'elle contienne d'autres métaux, ce qui explique et sa résistance, et son tranchant implacable. Cet alliage métallique se retrouve également au talon de la hampe, ce qui est bien pratique contre plusieurs adversaires. La spécialité de cette arme est que, non seulement elle possède une âme mais aussi que sa force s'accroît au fur et à mesure qu'elle tue. Explication. Lorsque Swallow tue quelqu'un avec, la lance absorbe une partie de son âme ce qui augmente sa puissance et sa maniabilité.
▬ Camarade : Yogi Kasaï ▬ Lieu de vie : Nirally ▬ Profession : Chevalière de Treva.
Code:
Changement physique émotionnel ▬ Pseudonyme
Code:
Cryokinésie éternelle ▬ Pseudonyme
Code:
[url=http://i39.servimg.com/u/f39/17/83/65/47/thy8sg10.jpg]Lance[/url] ▬ Swallow A. Smith
★ Haiko ★ « Un tigre des neiges craint le feu ? Ha ! Bande d'ignares ! »
Haiko est un gros matou qui supporte très bien les extrêmes niveau température. Genre très trèèès froid et très trèèès chaud. Mais... Il n'aime pas le tiède. Et dans les trois cas, il se plaindra, alors bon...
Plutôt imposant, puisque debout il arrive aux épaules de Swallow, c'est un tas de muscles géant. Sa fourrure est blanche aux rayures noires, et est très minutieusement entretenue. Après, comme tous les félins... Mais si, vous savez, griffes très tranchantes, dents acérées et effilochées comme des rasoirs... Oh ! Notez-le, Haiko possède des yeux d'un rouge sanglant.
Il adore ses joutes verbales avec son amie, bien qu'il ait du mal à comprendre la peur de cette dernière. Il se comporte avec elle comme un tyran envers un jouet et peut tout aussi bien devenir le gros matou qui la câline. Il aime beaucoup Swallow, et le fait q'il ait guidé ses premiers pas montre bien une chose ; il est protecteur envers la demoiselle.
Et ce... Même si leurs dons sont totalement opposés. Là où Swallow n'arrive jamais à avoir froid dû à son don de cryokinésie, Haiko tire sa chaleur physique de ses flammes. En effet, il peut manipuler le feu, ou le créer, mais dans une taille limité à des petites flammes. Il peut cracher du feu, mais le débit fera au plus dix centimètres en sortant de sa bouche. La seule exception est pour se défendre, où il crée de vrais cercles de feu très encombrants pour ses adversaires. Leur diamètre n'excède pas trois mètres, et leur hauteur atteint rarement les deux mètres, allant plutôt jusqu'à un mètre soixante.
Code:
[b]Tigre des Neiges[/b], zerochan ▬ [i]Swallow A. Smith[/i] [b]Flammèches[/b], Haiko ▬ [i]Swallow A. Smith[/i]
★ Swallow's Appearance ★ « Did you never see a woman in your bloody life ? Geez... »
Vous êtes aveugles en fait, avouez-le... Parce que vous voyez très bien mon physique, enfoirés. Paresseux va...
Ma longue chevelure est d'un bleu aqueux, et il lui arrive de brusquement devenir entièrement ou partiellement aqueuse selon l'intensité de l'émotion, sentiment ou humeur ressentis par ma très grande et humble personne. Sans mouiller personne d'autre que moi... Ha ! Trop crédules que vous êtes ! Elle peut mouiller tout le monde, même moi évidemment ! Bref, j'ai pour coutume de les attacher en deux couettes hautes, parfois en deux chignons. Il paraît que ça me rajeunit, mais si je les coiffe ainsi, ce n'est qu'une question de pratique. Des cheveux qui vous arrivent presque à la cheville ( quatre centimètres plus haut ) en plein patinage ou combat, ça craint quoi.
Deuxième bizarrerie ? Mes iris, pardi ! Vous êtes pas endurants niveau réflexion vous... Bref. Habituellement, mes iris sont d'un bleu ciel électrique, et ma pupille est blanche. Ouais, blanche. Avouez que dans le genre bizarre, on fait pas mieux. Parce que si je dis habituellement... C'est qu'à la moindre variation d'humeur, d'émotions, et même de sentiment ( shit ! ), bah ces idiots d'iris changeront de couleur. Et selon l'intensité, c'est la pupille qui changera de nuance, entre blanc et noir ( en passant par le gris, biiiien... ), comme si un problème survenait seul. Peuh.
Mon visage ? Ah parce que mes yeux et mes cheveux ne vous suffisent pas en plus ? ... Rah, sale bande de chieurs. Mon visage est plutôt fin et délicat.. Enfin... J'crois, j'en sais rien. Il paraît que mon nez est parfaitement proportionné et va très bien avec mon visage, mais j'pense que la personne qui m'a sorti ça était cramée. Mes lèvres ne sont pas fines, sans être pulpeuses pour autant. Il semblerait que ma peau soit très douce de nature, et je dis tant mieux, parce que s'en occuper... Faut pas aller trop loin non plus, hein. Quand je souris ( la pire invention qui soit, le sourire ), mes joues se creusent d'adorables fossettes. ... Peuh. Quel merdier.
Ah, parce qu'il vous faut ma corpulence en plus ? ... Vous avez tant de temps à perdre ou quoi ? Ah, la jeunesse... Je mesure un mètre soixante quinze pour cinquante six kilos. Et non, je ne suis ni mince, ni squelettique, et mon corps n'a aucune graisse en surplus. Et ouais, que du muscle. Ce qui n'empêche pas mon corps d'être fin et délicat, dans une moindre mesure. Il n'avait rien d'autre à faire, ce con. Mais bon, ma musculature reste majoritaire. Vous n'avez jamais vu une fille avec des abdos et les muscles des bras et jambes un minimum marqués ? ... Mais sortez de chez vous, young people... Incultes profonds. J'vous jure, aucune éducation de nos jours.
Pourquoi je m'habille ? Ah, parce que tu crois que je ne m'habille pas, toi... ? Petit coquin, va. Ah... Comment je m'habille... Faut savoir être clair, dans la vie, hein... Mes vêtements sont très souvent vaporeux et en soie, souvent avec du tulle. Après, je varie entre les kimonos et les robes, mais mes jambes sont toujours recouvertes de bas en soie au trois quarts. Contrairement à mes bras qui restent presque toujours dénudés. Pourquoi des vêtements vaporeux et flottants ? C'est plus classe quand on est rapide et un minimum souple. Bon, circulez. Il n'y a rien d'autre. Quoi, des tatouages ? ... Des cicatrices ? ... Ouais, j'en ai. Pour les deux. Mais ne comptez même pas savoir leurs formes, leurs positions, et encore moins leurs histoires. Tch.
★ Swallow's States of Mind ★ « You are very... Raah... What ? I am not a respectable woman ?! Get out ! »
Moi, chieuse ? Alors vous, vous êtes sacrément culottés, hein. En plus de vouloir mon physique, il vous faut mon caractère maintenant ? Parce que je n'ai que ça à foutre... ? Comment ça oui ?!
... Mettons les points sur les i, je ne suis pas une chieuse. Je peux parfois ressembler à une vraie peste, mais quand on me gonfle... Bah ouais, j'suis pas une originale, hein. Quand on me saoule, j'suis une peste. Et vous, vous battez des records, c'est pour cela que je me montre d'une humeur noire. Bon, je le concède, je suis plutôt désagréable comme fille en règle générale, mais de là à dire que je suis une chieuse, y a une limite, hein. Ce n'est pas parce que je sais me montrer vulgaire que je perds mon temps à gaver les autres, j'ai d'autres choses à faire. Parce que, bien que je puisse paraître asociale, en vérité je suis juste solitaire sur les bords. Et n'allez pas m'accuser, on ne m'a pas laissé le choix.
Certaines personnes vous diront que j'ai un vrai caractère d'animal, mais pas dans le sens péjoratif. Faut savoir modérer sa consommation de drogues, parce que les hallucinations ne suffiront pas à dire que je suis agréable. Par contre, c'est vrai que je suis la sauvage indomptable et intuitive par excellence. Me dompter n'est pas aisé, et si vous voulez tenter de me dresser, soyez fichtrement patient et courageux. J'ai beau être patiente, je suis aussi particulièrement méfiante. Et je verse plutôt facilement dans l'ironie, le sarcasme, le cynisme et l'autodérision ( non, sans blagues... ). Je ne suis pas râleuse, je dis seulement ce que je pense. Alors si vous voulez avoir un avis critique, n'allez pas pleurer si vous me demandez de vous balancer mes vingt-trois vérités à la gueule. Parce que pour être franche et directe, je bats tous les records. Et j'vais pas me donner le mal fou de le faire avec tact... Délicatesse... Finesse... Allez crever. Faut pas rêver non plus.
Ma sœur aînée, elle, ne dépeindrait jamais un tableau aussi réaliste. Enfin, pour elle, ce serait plus un tableau pessimiste... Mais bon, faut dire que je la connaissais très bien, ma sis', et ça change tout. Selon elle, il suffit simplement que j'accorde ma confiance pour que je sois plus à l'aise ( et surtout un tout petit peu plus agréable ) avec les autres. Bah c'est mal parti, parce que ma confiance est bien la seule chose que j'accorde très difficilement. Ah, vous savez quoi ? Je vais prendre le point de vue de ma sœur. Parce que elle, elle expliquait ce fait en disant que j'étais réservée. Elle me répétait souvent que j'étais un vrai garçon manqué. Toujours à me bagarrer ou à m'engueuler, très sportive, n'ayant aucune pudeur, et surtout étant fanatique de jeux vidéos et de bandes dessinés ou mangas plutôt masculins. Elle est drôle, ma sis'...
Elle disait aussi souvent que j'étais paresseuse, je-m'en-foutiste à souhait ( exception pour le rangement ; je suis une fanatique du rangement sans être maniaque pour autant ), mais que dès que j'avais une motivation ou une passion pour quelque chose, je me donnais totalement à fond. Tellement que je me fichais des conséquences de mes actes, tout en les assumant. En gros, que j'étais téméraire à tendances suicidaires inconscientes ayant le sens des responsabilités. Ouais bah, quand on a la rage au cœur, on se montre persévérant, tenace, et très battant. Tout en mesurant un peu la portée de nos actes et en évitant de blesser ceux qu'on aime. Ben quoi, c'est normal, hein. Vous savez ce que disait ma sis', aussi ? Que j'ai un talent inné pour l'observation, et un esprit analytique et critique à faire peur. D'où ma franchise, et ouais. Elle, au contraire, en déduisait que j'étais intelligente... Ptêt bien, mais utiliser son cerveau est si fatigant que je ne vais pas dépenser mon énergie pour rien. Le point le plus positif pour elle ? Je serais loyale, honnête, attentionnée, câline et protectrice. Moi, un bon fond ? Euh... J'crois pas, non...
Bien que j'ai le rire qui vient facilement, il y a une chose qui ne me fait pas rire du tout. Et qui me terrorise. Une de mes plus grandes peurs, après celle pour les origamis. Oh merde, je l'ai dit... Bref. Je suis totalement, absolument, complètement, tous les adverbes que vous voulez, terrifiée par mon propre pouvoir. Et ouais, même les grands manitous qui semblent invincibles ont un handicap... Et le mien est fichtrement handicapant. Ouais. Monde de merde.
Mon pseudonyme fréquent est Swallow, j'ai mille deux cent quatre-vingts dix sept ans et je suis disponible quand je me connecte ? Wouah, quel éclat de lucidité captain Obvious ! J'ai connu le forum je ne sais plus où hehehe et j'apprécie pas mal de choses, dont ce forum ( et ça va encore me tomber sur la tronche, ça... ). J'aimerai ajouter que l'addition c'est le mal, la soustraction c'est le bien. Le code est I know that, darlin'.
Sujet: Re: Swallow || If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?! Sam 7 Juin - 14:25
Histoire entière en deux posts, bugs de maintenance qui me gonflent éè
★ Swallow's story ★ « What ? My story now ? Too boring to tell you somethin' like that... »
Chapter One : Une enfance merdique, mouvementée et méga originale, ça ne s'improvise pas.
Ma naissance a été le chapitre de ma vie le plus important, et ce, pour une raison extrêmement simple. Lorsque je suis née, après ma sœur jumelle qui a été prénommée Swan Virgo dès le départ, le monde s'est foutu de moi. De une, ma sœur avait les cheveux bleu nuit, idem pour les yeux, alors que ma couleur à moi était plus un bleu ciel-cyan électrique. Bordel. Une couleur obscure m'aurait beaucoup plus correspondu, mais non, la génétique a décidé de me faire un coup monté. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai été prénommée Swallow Aquarius. C'est quoi cette fixation dans c'te famille de dingues d'avoir comme prénoms un oiseau et un signe du zodiaque ? Swallow passe encore, mais Aquarius quoi. A croire que ma mère était devin et avait prédit qu'un jour, mes cheveux pourraient se transformer en eau. Bref, passons.
Swa-chin et moi-même étions très proches, et quasiment inséparables, nous faisions tout ensemble, et c'était bien la seule personne à qui j'arrivais à me confier. Même si nous sommes clairement opposés niveau caractère, on s'entendait super bien. Les gens nous appelaient souvent Swa². Que voulez-vous... Bref, nous vivions une enfance heureuse avec une riche propriété près de Hyde Park, in London. Dès l'école maternelle, mon côté très franc et direct n'a fait que renforcer ma solitude naturelle. Je ne comprenais pas en quoi dire à quelqu'un que son dessin devrait être plus travaillé pouvait faire pleurer. Swa-chin comprenait que je cherchais juste à être honnête, mais vu mon cruel manque de tact... Je me suis donc mise à l'écart, tandis que ma sœur me tenait compagnie mais... Elle se socialisait. Relations sociales ? Je ne connaissais pas ça. Enfin, jusqu'à ce que j'apprenne la nouvelle. J'avais cinq ans, et c'était au C.P.
-" Swa² ... ? Une mauvaise nouvelle vient d'arriver. Vous n'irez pas en cours aujourd'hui. "
What ? Pour que la Directrice elle-même nous annonce cela, il fallait que ce soit fichtrement grave. La maison était inondée ? ... Ce fut ma première pensée. La dame, grande amie de nos parents, préféra aller de but-en-blanc une fois dans le couloir à l'abri des oreilles indiscrètes. Et je découvris que je n'étais pas si loin de la vérité. Il y avait une réunion de famille à Bristol aujourd'hui, et nous devions rester avec la gentille madame. Et bah... Pour beaucoup plus longtemps que prévu, vraisemblablement. Bah ouais. La maison avait bel et bien été inondée. Mais par les flammes. Incendie dû à un reflux trop important de gaz, et la baraque a pété. Pourquoi, je ne l'ai jamais su. Swa-chin a éclaté en sanglots et moi... Je l'ai prise dans mes bras. Sans arriver à pleurer. Mon visage dans une expression de nostalgie et de mélancolie extrêmes montraient toute ma tristesse. Je vous l'avais dit. Une enfance mouvementée, originale, et merdique, ça ne s'improvise pas.
Nous avons donc grandi avec la directrice de l'établissement ( maternelle-primaire-collège-lycée-université ), que nous avons appelée avec le temps Oka-sama, puis Oka-chan. Et ouais, notre tutrice était à moitié japonaise, à moitié anglaise. Que voulez-vous... Plus je grandissais, plus je me comportais comme un mec, tout en ayant un style vestimentaire féminin. Au collège, lorsque nous étions arrivées, un groupe qui ne connaissait personne a insulté ma sœur. Ma... Sœur. Ma sœur... J'ai frappé. Et c'est Swa-chin et un de ses amis qui ont dû m'arrêter à force de persuasion et de conviction ( et de force, entre nous ). Et c'est à partir de là que je ne disais que ce que je pensais. En créant des bronxes pas possible, mais sans aller au-delà des limites conventionnelles. J'exaspérais Oka-chan mais à part me réprimander ou me refiler une tonne d'exos à faire ou encore des kilomètres à parcourir en courant ou en nageant, elle ne faisait rien.
Chapter Two : Ne jamais se fier au grand amour ; c'est toujours une enflure.
Dernière année de collège, le brevet fini et en poche. Le coup de foudre. LA rencontre. Que, putain de bordel, je n'aurais jamais dû faire. J'ai découvert une personne fabuleuse. Un mec. A tomber par terre. Tellement beau que je lui ai pardonné son caractère de chien. Bon, faut dire que le mien était pas mal non plus, dans le genre... Mais putain, ce mec était un dieu, un adonis, un apollon, un.. Ah mon dieu... Si beau... Mais... Ma méfiance me titillait de ne pas m'approcher de lui. Surtout pas. Sauf que le mal a été fait. Avec lui, j'ai tout fait, absolument tout, et oui. Je restais très proche de ma sœur, qui s'inquiétait pour moi, sans la voir aussi souvent qu'avant. Je l'aimais de plus en plus. Ce putain d'enfoiré qui m'a fait oublier que tous les mecs sont de vrais connards. Surtout lui. Ouais, le problème a commencé quand un de mes amis m'a demandé ce que je foutais avec ce don Juan plus que con. Je me suis énervée, pour rien en soi, mais cette question m'avait énervée. Et je ne lui ai plus reparlé. En plongeant dans les bras de Nithaël. Le beau gosse trop canon. Mais Nithaël... Était... Une ordure. Un déchet. ... Un... mec, en fait. Mais en mille fois pire.
Là, ma sœur est intervenue, ne supportant pas le fait que je me mette des vrais amis à dos pour un type que je ne connaissais que depuis un an et demi à tout casser. Et que j'appréciais de plus en plus. Ouais. Je déteste les mensonges. Je les hais. Et là... J'avais oublié que Nithaël, c'était le mec qui se tapait tout le monde, et qui prenait un plaisir à la torture mentale des pauvres demoiselles. J'avais oublié. Parce que je ne voulais pas y croire. Et le soir où je suis rentrée chez moi... Enfin, chez Oka-chan... J'ai cru à un remake de la vie de Frida Kahlo. J'avais fait un dessin gigantesque, qui prenait toute la table du salon. Ce con était en train de se faire ma sœur, visiblement pas du tout consentante. Sur mon dessin en plus ! Bon, j'suis pas possessive, ni jalouse. Rien de tout ça, hein. Mais là, il s'agissait de ma sœur. Ma sœur, putain ! J'ai littéralement pété un plomb, énervée à souhait, agissant comme la peste que je devenais dans ces cas-là. Swa-chin s'est rhabillée, l'autre abruti aussi, et les deux tentaient de me calmer.
J'vous ai dit que notre premier amour était toujours une enflure. Bah le mien était aussi un meurtrier. Oka-chan s'est réveillée, avec tout ce vacarme quoi de plus normal, et elle est descendue dans le salon. Retrouvant Swan, tête baissée, accroupie, en pleurs. Moi, gueulant sur Nithaël, ponctuant mes mots par des coups de poings et de pieds. On s'est retrouvés sur la terrasse. Où un seul coin n'était pas sécurisé. Nithaël allait tomber. Il s'est raccroché à Oka-chan, qui tentait de nous calmer. Oka-chan est tombée à sa place. S'est pris le coin du trottoir dans la tête. Morte. Je me suis recroquevillée sur moi. Et, ouais, j'ai pleuré. J'ai fichtrement pleuré. Ce con avait tué notre tutrice. Notre oka-chan. Homicide involontaire de mon cul, c'était lui qui méritait la mort, pas elle. Il a voulu rentrer dans la maison, mais ma sœur vint vers moi. Elle avait assisté à tout. Plus qu'en larmes. Je me suis relevée. Et d'une voix menaçante, je lui ai ordonné de décamper sur le champ. A ce con. Ce... connard qui a décampé sur le champ.
Officiellement, il s'agissait d'un accident. Swan avait modelé ça de façon à ce que personne n'ait besoin de suspect, sans mentir pour autant. Elle n'avait dit qu'une partie de la vérité. Et nous, en première, à seize ans, nous venons d'hériter de nos parents, et de notre tutrice. Vous savez ce qu'est la tristesse absolue ? C'est que je me sentais coupable. Oka-chan ne serait jamais morte si je n'avais pas pété les plombs. Swa-chin me répliquait qu'elle ne serait jamais morte si elle-même n'avait pas laissé ce déchet assassin entrer. ... Vie de merde. Pourriture suprême. Conséquence de quoi... Notre grand-frère, qui avait alors dix-neuf ans, devint notre tuteur. Enfin, demi grand-frère, mais bon, passons... Compréhensif, il nous montra ce qu'était la vraie vie. Swa-chin et moi craignons qu'il allait mourir lui aussi. A croire qu'on était des sorcières. Ou plutôt que j'en étais une...
Chapter Three : Le désespoir vient seul ? Voyons, vous oubliez la désillusion qui est sa sœur jumelle, darlin' ...
Malgré notre désespoir, Oni-chan était là, à s'occuper de nous, à nous montrer ce qu'était la vraie vie et, surtout, à nous encourager dans nos passions respectives. Un frère exemplaire. A nos 19 ans, nous lui laissâmes la maison d'Oka-chan, trop chargée en souvenirs pour nous, et continuâmes nos études dans l'université de l'établissement dans lequel on était depuis là maternelle. Avec pour demeure la propriété de nos parents. Lorsque nous passâmes notre permis de conduire, tout alla pour le mieux. Nous l'avions eu, donc. Et c'est en rentrant chez nous que l'accident se produisit. Un accident qui vous fait comprendre que les cons existent partout. Un carrefour. Personne à droite, ceux à gauche attendaient vu que j'avais la priorité. Personne en face. Je m'engage pour tourner vers la droite, et un fou en camion me rentre dedans dès le début de mon virage. Alors que j'étais avec ma sœur. Toutes les deux avons sombré dans le coma.
Swa-chin avait un traumatisme crânien, une jambe écrasée, un dos ouvert d'où pendait des lambeaux de chair, un bras mal en point, et un pied quasiment broyé. J'avais également un traumatisme crânien, des bouts de verre étaient entrés dans mon visage puisque le choc m'avait fait exploser la vitre à côté de moi. Os du thorax explosés et fêlés, ventre ouvert en diagonale, épaule gauche en miette. L'ambulance a été appelée immédiatement par le con qui s'avérait être un homme pressé n'étant pas habitué aux routes en montée qui aboutissaient sur un carrefour. Lui n'avait rien eu de comparable, malgré ses quelques points de suture. Nos opérations terminées, Swa-chin a été mise dans la même chambre que moi. On était toutes les deux très surveillées.
Dans mon cas, parce qu'on ne pouvait toujours pas savoir comment allait réagir mon cœur et si les os fêlés représentaient une menace infime ou bien avaient gravement blessé mon myocarde. Et si l'opération avait fait empirer mon état cardiaque ? Mort assurée. Dans son cas, parce sa blessure était très proche de sa colonne vertébrale, et traversait même ses vertèbres de C6 ( sixième cervicale ) à D1 ( première dorsale ). Cas très critique. L'opération a pu dérégler quelque chose. Dans ce cas, mort assuré. Sinon, paralysie de quasiment tout le corps à vie. Si elle s'en sortait ? Fichtrement résistante, alors...
Nous sommes restées dans le coma plus de cinq mois. Plusieurs opérations avaient été faites. Mais la question persistait. Serons-nous assez résistantes ? Pour que mon cœur tienne bon et pour qu'elle ne soit pas paralysée des pieds au cou à vie ? Ce fut elle la première qui sortit de son état comateux, le 21 septembre à 12h21. Il lui fallut un temps pour ouvrir ses paupières, une heure au moins. Et pour parler, cela mit la 'matinée'. Et les médecins furent très surpris. Son dos lui faisait mal, mais la douleur n'était rien comparée à celle de sa jambe. Et ce, malgré les doses de morphine qu'on lui avait administrées en apprenant son réveil. Ce n'est que le soir qu'elle bougea ses bras, celui mal en point ayant visiblement récupéré.
Les séances de rééducation, entre autres, furent très longues. Un mois plus tard, bien que sa jambe la fasse toujours souffrir tandis que son dos récupérait, mais la lançait toujours, je me suis réveillée. Le 21 octobre à 21h12. En clignant des yeux, et optant pour finalement les garder fermés. Paupières trop lourdes. Je n'essayai même pas d'imaginer ma dose de morphine. Swa-chin m'a donc raconté tout ce qui s'est passé. Sauf que, à part l'accident, je ne me souvenais de rien. Je ne savais même plus que ma sœur était ma sœur. Je l'appelais " Swa-chin " parce que c'était ce que je l'avais dit avant que ce fou nous percute.
Imaginez le choc pour ma sœur. Elle manqua de s'effondrer, mais les infirmières arrivèrent en apprenant mon réveil. Me demandant d'ouvrir les yeux, en me mettant une lumière dans l'œil pour tester la réactivité de ma pupille et de mon globe oculaire. Imaginez ma souffrance d'avoir une personne qui tenait à vous, à laquelle vous avez l'impression qu'il existe un fort attachement et... ne pas savoir qui elle était, seulement comment vous la surnommez. Notre grand-frère arriva, ayant appris qu'on s'était toutes deux réveillées, et n'ayant pu de toutes façons se libérer avant. Swa-chin le reconnut. Pas moi. Je ne le reconnaissais pas. Pas du tout. Je ne me rappelais de rien. J'avais mal à l'épaule et au poignet. Et mon ventre me faisait un mal de chien bordel. Je ne me rappelais de rien. Sauf de l'accident. Le choc fut si dur pour Eagle Scorpio (j'vous l'ai dit, fixations familiales de merde ), notre demi grand-frère, qu'il en fit tomber les nouveaux patins qu'il m'avait achetés. Ouais, je faisais du patinage avant. Et quand je vis ces patins, mon cerveau a fait une étrange réaction. Il ordonna à ma langue et mes lèvres de parler.
-« Bon dieu, je ne pourrais jamais participer au championnat de cette année en février... Bloody body ! Putain, fais chier ! »
Chapter Four : C'est notre passion qui nous maintient en vie, qui fait que nous vivons notre vie. Et c'est encore elle qui donne une raison de rester.
Cette année, l'année de mes dix-neuf ans, je n'avais effectivement pas pu participer au championnat. Mais je m'étais donnée à fond pour permettre à mon corps de récupérer et de se perfectionner en un an. Et l'année de mes vingt ans, j'ai pu participer à un grand championnat de patinage artistique. Je ne suis évidemment pas arrivée première... Avec un corps qui avait subi une pause d'un peu plus de sept mois, et vu que je me donnais à fond dans les Arts Martiaux... Quoi de plus normal ? Ma mémoire ne me revenait que petit à petit, au fur et à mesure de mes entraînements. Mais étrangement, aucun ne me clarifiait ma situation avec Swa-chin. Une amie très chère ? Une cousine ? Rien, je ne savais toujours pas. Bien que Ea-chan, mon grand frère, ne cessait de me dire qu'elle était ma sœur. M'enfin. Je me suis plus consacrée à l’Aïkido, cela permettait mieux à mon corps de recouvrer toutes ses aptitudes. Mais... Mais, cette année, l'année de mes vingt-et-un ans, je comptais bien mettre une raclée à tout ce beau monde. Et c'était bien ce que je ferais.
-" Swaaa-chiiiiii ! Tu rêvasses et tu ne fais plus attention à la partition eeuuh... ", bouda Swa-chin. " Allez ! On reprend ? "
-" Roger ! Désolée, Swa-chin. ", répondis-je en sortant de ma rêverie.
C'était très étrange. J'avais comme un sentiment de flottement, comme si ce n'était pas la première fois que je jouais avec elle. Elle était au piano tandis que j'étais au violon. Toutes les deux en train de chanter une partition que j'avais l'impression de connaître et que, selon Ea-chan, j'aurais écrite avec elle. Partition s'intitulant " When ice and fire destroy twins hearts. ", que nous recommençâmes depuis le début. Oui, une sensation de flottement, comme si je lévitais dans l'air. Six minutes plus tard, la mélodie terminée, je lui souris et montai dans ma chambre où je commençai mes étirements.
Mon ventre avait récupéré de sa cicatrice, mon visage était parsemé de traits ( Cicatrices ? Waaah, trop forts vous ! ), dont deux seulement étaient visibles. Les autres aussi hein ! ... Pour peu qu'on sache qu'ils étaient là, ou bien en plissant des yeux. Je ne cessai de m'étirer. Si ce n'est ma mémoire, tout mon corps s'était remis de l'accident. Swa-chin aussi, malgré sa grave blessure au dos, elle s'en était sortie indemne. Je continuai de m'étirer, souplesse avant, souplesse arrière, en repensant à tout cela. Elle était championne de gymnastique et de rollers. Quant à moi, j'étais championne de natation et d'équitation mais... mon rêve était seulement d'être championne de patinage artistique.
-" Swaaaa-chiiiiiiin ! Je sors courir, tu m'accompagnes ? "
-" Roger ! Désolée Swa-chi, il faut que je finisse un dossier et des planches pour mon examen d'art plastique ! "
-" Yay, Roger ! Fight on, Swa-chin ! "
Et là-dessus, je sortis courir mes dix kilomètres avant de dîner. En y réfléchissant, tous mes souvenirs m'étaient revenus lorsque j'ai été au dôjo pratiquer mon aïkido, aussi quand je pratiquais de la natation, ou encore lorsque j'étais sur un cheval. Mais lorsque j'avais mes patins aux pieds... Mon crétin de cerveau se bloquait, et aucun souvenir ne me revenait, si ce n'est cette extraordinaire sensation de liberté. Je continuai de courir, poursuivant mon parcours désormais habituel. A croire que toutes mes passions pour le sport avaient fait comprendre à ma mémoire que le temps était venu de se rappeler...
Je soupçonnais cette dernière de ne vouloir divulguer aucun souvenir de Swa-chin, et cela ne m'exaspérait que plus. Car les amies de la concernée ne cessaient d'en évoquer plein à l'université. Il y avait de quoi devenir timbrée à force de ne pas savoir. Je courais en faisant du surplace, attendant que la voiture daigne comprendre que je la laissais passer. Puis, je regardai à gauche et à droite trois fois avant de traverser. On est jamais trop prudents dans ce monde de cons... Swa-chin se dirigeait vers un métier artistique. Pour ma part, j'étais dans le domaine de la santé et je me dirigeais vers la profession de kinésithérapeute avec spécialisation dans l'acupuncture et la médecine chinoise. Pour nous deux, cela faisait trois ans qu'on étudiait nos passions.
Je continuai de courir, des poids aux chevilles et aux poignets, puis ouvris la porte de la maison en annonçant que j'étais de retour. En y repensant, je n'avais plus aucun souvenir de mes parents non plus... Je mis la table et savourai l'odeur du souper. Le plus important était que... Dans un mois, j'leur botterais le cul et je serais une championne de patinage artistique !
Chapter Five : Que faire lorsque votre mort pèse sur vos épaules plus lourdement que le poids énorme d'une crise de rire pharaonique ? ...
Le mois de décembre approchait à grand pas. J'avais été sélectionnée pour un important championnat international, mais je ne savais toujours pas les dates. Et vu qu'un malheur n'arrive jamais seul, j'avais un examen important le 20 décembre à taffer, et je venais de sortir d'une période de partiels. Des partiels au mois de novembre, putain. Peuh. Un examen en plein pendant mes vacances. Les enfoirés. Tcheu. Cela m'apprendra à faire trop de choses à la fois. Bon, j'étais passionnée dans tout cela, mais faut croire que ma paresse augmentait au vu de mes journées trop chargées. Et mon corps allait finir par lâcher bon sang de putain de bordel pourri. Un bruit de verre brisé me réveilla d'un coup. A cinq heures du matin. Cinq heures... du matin. Cinq heures bordel ! A quoi pensait Swa-chin pour me réveiller si tôt, putain ?! Je descendis en trombe, prête à l'engueuler ( et rire après parce qu'on arrivait jamais à être sérieuses très longtemps toutes les deux ), mais je me ravisai rapidement.
-" Swa-chin... ? What's the fucking matter you have, at five o’clock of the morning ? "( Swa-chin... ? Quel est l'enfoiré de problème que t'as à cinq heures du matin ? )
-" Swa-chi, they called me ! They decided... I should do the Gymnastic Cham... "( Swa-chi, ils m'ont appelée ! Ils ont décidé... Je devrais faire le Cham... )
- " What ? What ?! What the fuck are they thinking ?! They forgot what the accident do to you or... Haaaaaa bloody hell !! "( Quoi ? Quoi ?! Mais à quoi ils pensent putain ?! lls ont oublié ce que l'accident t'a fait ou... Haaaaaa putain fais chier ! )
Et, bien sûr, ils ne lui avaient pas laissé le choix ces enflures... Certes, Swa-chin avait récupéré, mais bon dieu, sa blessure au dos restait. Et cela ne faisait que deux ans... Deux ans qu'elle avait disparu de la circulation gymnique, vous me direz, mais putain ! Elle passait le 21 décembre dans la matinée, quand même ! Et ça ne lui laissait qu'un mois à peine pour perfectionner son enchaînement, rendez vous compte. Pour moi aussi... Journées à la patinoire, une demi-heure de natation, une demi-heure d'équitation, une heure d’aïkido, nuits à bosser ce putain d'examen de médecine chinoise et d'acupuncture. Si, si, cela était une vie... D'asociale... Je plussoie. Le reste du temps, je le passai avec Swa-chin à jouer de nos instruments, à s'étirer et à courir. Heureusement que nous étions en vacances... Ha ! Vous appelez ça des vacances ? A une heure de sommeil maximum par nuit ?! Fusa kenda !
Le 20 décembre arriva. Le jour de mon examen, où j'avais préparé tout un dossier depuis un an. Enfin... J'avais tout appris, modifié, corrigé, recorrigé durant tout le mois et j'étais totalement claquée. Mais bon, tout se passa bien. Durant la période de l'entretien, un membre du personnel passa, qui fut apostrophé par mon examinateur.
-" Apportez-moi une botte de foin, je vous prie, j'ai une mule en face de moi.
-" Apportez-nous plutôt deux carottes, cela nous fera avancer. ", répliquai-je sans me démonter, me retenant de l'insulter. Culotté, ce prof.
A part cet épisode, rien de notable arriva. Ah si. Bien sûr, cet épisode stressant. Comment ai-je pu l'oublier... En sortant de la salle d'examen, je reçus un appel. Me disant que le championnat de patinage artistique était le 21 décembre au soir. QUOOOOIIIII ?! Et j'étais la seule à ne pas être au courant ?!! Roh putain... Après cette matinée, j’enchaînai trois heures de patinoire jusqu'à 14h00, je mangeai mon déjeuner avec Swa-chin qui m'accompagna et me regarda durant une heure. Alors que je faisais de l'équitation. De même pour l’aïkido. A seize heures, c'est moi qui la regardais faire son enchaînement gymnique, soulevant les points qu'elle devrait travailler. Nous rentrâmes en courant et en riant comme des gamines vers dix-huit heures. Repas du soir. 20h30. Je m'affalai dans mon lit. Enfin une nuit de sommeil... Il fallait que je dorme pour mon championnat, et voir ma sœur au sien le matin-même.
Réveil aux aurores, enfin... Réveil à huit heures, pour arriver sur les lieux du championnat vers neuf heures. Ouais, les deux championnats se déroulaient bizarrement à Londres... Allez savoir, les coïncidences nous tombait dessus avec de la chance, pour une fois. Douze heures, sortie pour aller manger. Swa-chin n'avait pas été détrônée, mais elle m'avoua que son dos lui faisait un mal de serpentard. Bah en même temps... Vu ce qu'elle avait fait, c'était normal. Eux aussi, quels enfoirés de lui faire subir ça.
Je passais l'après-midi à m'étirer.... Hahahaha, vous me croyez en plus ? Je ris, là. Non, juste une heure à m'étirer. Le reste du temps... J'avais une casquette sur le visage, allongée dans l'herbe d'un des nombreux parcs de Londres. Il ne fallait surtout pas que je m'entraîne, sinon j'allais foirer. Le soir arriva. Et les entraînements commencèrent. Je faillis louper une de mes figures les plus compliquées. Nithaël était là. Putain je rêve. L'entraînement terminé, je vis que je passai en troisième position. Je fis notre "check de la mort" avec Swa-chin, et Nithaël s'approcha de nous. Sans nous aborder, sans nous parler, alors que je m'esclaffai comme une abrutie avec ma Swa-chin. Cet enflure d'enfoiré de millième ordre avait osé venir. Il allait finalement me parler, mais le destin plaida en ma faveur, car je fus appelée.
Et hop, une figure réussie, une deuxième réussie... Ma dernière figure fut celle que je faillis rater. Mais non. J'atterris sur la glace en décrivant un arc de cercle et je me surpris même à rire de joie. Ah, cette sensation de liberté était incroyable... Je sortis, ignorant royalement ce connard ( putain mon dieu, il était encore plus beau qu'avant ! C'est pas possible d'être aussi beau... Oh.My.Fucking.God... ), et allai dans les vestiaires avec Swa-chin après la remise des prix. Hey girls, j'étais première avec une autre fille qui venait de Norvège. Egalitééééé, yay ! Et là... Une connerie.
J'étais en train de me déchausser, mais une fille passa, pressée, et me bouscula, s'excusant en courant. Ouais, je compatis, les trucs de dernière minute, c'pas mon truc... Sauf que je tombai en avant, et que mon pantin aux trois quarts déchaussé vola dans les airs. En tombant, je fis basculer Swa-chin. Nos deux chutes étaient vouées à la mort. Elle allait se prendre une barre métallique dans le crâne. Moi la partie métallique de mon propre patin allait exploser ma tête. Et là, tous mes souvenirs enfouis refirent surface. Ma sœur jumelle était Swa-chin. Non. Swan Virgo était ma sœur jumelle... Mes parents étaient morts dans un accident incendiaire... La dernière fois que nous les avions vus, ils nous avaient parlé des mondes d'Uxynael.. Tout me revint. Pourquoi maintenant ?
Bruit métallique. Le crâne de Swa-chin rencontra la barre métallique. Morte sur le coup. Pourquoi maint... Mon pantin s'enfonça dans mon crâne. Géniale comme mort, avouez... J'avais envie d'exposer de rire. Morte à cause de ma passion pour le patinage artistique. Je ris. Enfin, j'peux pas trop. Un mort, ça rigole pas des masses. Et voilà. Moi et ma sœur jumelle sommes mortes le 21 décembre à 21h12. La date exacte de notre anniversaire. Putain je rêve.
Chapter Six : ... Vivez une deuxième fois, et partagez vos joies dans les mondes d'Uxynael, captain Obvious ! Voyons...
« Bienvenue dans les mondes d'Uxynael. »
Les mondes d'Uxynael... Je rêve... Dites les gens, j'ai pensé à quoi avant de crever de la mort la plus délirante ? Rappelez-le moi avant que j'explose de rire. Ah tiens, j'avais pensé à Uxynael, non ? Ah mon dieu, c'est le Paradis ce Uxymachintrucmuche. Ce qui voudrait dire que... J'suis au Paradis. Oh putain de mon god. Enfin, plutôt en Enfer vu mon caractère de merde. Pour être en Enfer, la lumière est sacrément blanche par ici, dites donc.
« Un univers inconnu de toutes les âmes mortelles, invisible aux yeux des curieux, impénétrable pour les êtres normaux. »
Inconnu de toutes les âmes mortelles ? Mon cul ouais, comment mes parents auraient pu m'en parler sinon. Pfeuh. Invisible aux yeux des curieux ? Bah j'devais être fichtrement curieuse, parce qu'une lumière blanche qui m'agressait la rétine même avec les paupières aux trois quart fermées... Waaaaah, je m'incline, là. Impénétrable pour les êtres normaux ? Bah pourquoi j'suis là, du con ?! T'insinues que j'suis pas normale, c'est ça ? Non mais oh, enflure ! Et le respect est en-dessous de ta ceinture, c'est ça ?! Peuh !
« Votre mort ne devait pas arriver, mais cet avancement vous a permis de révéler votre vraie nature. »
Ma mort ne devait pas arriver... Bah merci de me le dire, j'le savais déjà man. Changes de disque, tu veux ? Parce que ça crève les yeux que t'as dû sortir ça à pas mal de gens... Pis t'es qui toi, d'abord ?! Attends. En quoi j'ai avancé ? En quoi ça va révélé ma vraie nature ? Parce que t'insinues que j'étais pas naturelle avant, enfoiré ?! Nan mais sérieux, t'es qui pour ma sortir ça ? Dieu peut-être ?! Oh... Merde alors, ça voudrait dire que j'suis pas aux Enfers... Bah merci hein ! Moi qui voulait me faire des grillades... On vous a jamais appris de ne pas casser les délires des autres ?!
« Vous n'avez jamais été comme les autres, dites le vous. Si notre monde vous a ouvert ses portes, c'est que vous avez un potentiel à explorer, un don unique dont vous ne connaissez même pas l'existence. »
Je n'ai jamais été comme les autres ? ... Putain, mais changes de disques, abruti... Ressors les vieux vinyles, j'sais pas, mais fais quelque chose. Tu deviens lourd et ennuyant, là. Rah, c'est bien ma veine... Hein ? Un potentiel à explorer ? Genre, t'es médium, c'est ça ? Et allez, encore un charlatan arnaqueur... Bon, il te faut combien ? Mais qu'est-ce que je raconte, moi, j'suis un peu morte.. Nan, juste à peine.
« Aujourd'hui, une nouvelle vie s'ouvre à vous. »
Hein ? Nani ? WHAAAAAAAAAT ?! If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?! ( Si c'est pour vivre une fois de plus... Pourquoi je suis supposée être morte, bordel de merde ?! ) Et oh... Qui est-ce qui me dit que je suis en vie ? Cet espèce de mec qui parle dans un haut-parleur ? ... ... C'quoi ça ? Ah... Encore cette lumière ?
Je me réveille en sursaut, sur un lit d'infirmerie. Assise sous les draps blancs, entourée de blanc, une pointe de sarcasme pas blanc par contre m'envahit. Ah bah nan, j'suis pas dead, finalement... J'suis alive. Holly shit. J'ai une putain de sensation étrange qui m'envahit. Ouais. L'infirmière me cause. Par télépathie. En m'expliquant à peu près tout ce que j'ai à savoir. Par télépathie. Elle me laisse enfiler un kimono bleu, vaporeux et en soie, avec un foulard blanc en tulle.
C'était une tenue pour des patients, ça ? Euh... C'est space, mais bon, chacun son karma. Tant mieux pour moi, j'voulais dire quoi. Et... Que la lumière fût ! Génial. Il se passe quoi maintenant ? Euh... Elle avait pas parlé d'Ordalie, la madame ? Comme quoi j'avais un truc à faire là-bas ? Oh super... Je sentis la paresse m'envahir et me faire gagner un sommeil de plomb. Je venais juste d'enfiler mon kimono et de remercier la télépathe, mais quel manque de politesse de ma part... Je ne m'étais pas présentée...
Chapter Seven : Putain, mais déconnez pas quoi, j'suis devenue un cas encore plus attardé que la Reine des Neiges de Disney...
Une sensation très étrange. J'avais la tête gelée, sans que cela ne me gêne outre-mesure. C'était agréable... Par contre, mes jambes cramaient au soleil. Explication ? Très simple... Je me réveille. Pour la énième fois en deux-trois jours, notez-le. Et je me retrouve à la frontière littérale entre l'été et l'hiver. Le joke... Ouais euh... Nan, j'suis pas trop d'accord, là. Et c'pas que ça me fait peur, mais... Si quand même, un peu. Parce que ça fait beaucoup pour un être humain normal... Bah nan, mes cheveux viennent me dire le contraire. Ni de une, ni de deux, ils se mettent à devenir aqueux. Comme de l'eau en suspension dans l'air qui ne cesse pas de garder la forme qu'ont mes cheveux. Et vous savez le mieux ? J'suis juste trempée par mes propres cheveux. Yeeeeeh... Ouais... La classe... J'ai enfoui mon visage dans la neige, comme pour me dire que c'était un mauvais rêve. J'ai ouvert les yeux. Mes cheveux aqueux redevenaient petit à petit des cheveux normaux. Bah nan. Super, c'était pas un rêve. Da fuck.
J'étais prête à rester côté hiver, mais une information me monta au cerveau. Avec un froid pareil... L'eau sera complètement congelée. De une. De deux... Les fruits et légumes en hiver, ça pousse pas des masses. Et le chou froid, c'est bon, hein, mais c'est quand même mieux en bouillon, et j'ai pas trop de quoi faire un bouillon, en fait. Poussant un soupir résigné, je reste côté été et pars à la recherche de provisions. Bah ouais. Faut manger, vous savez, et je crevais la dalle. Hop, une petite fraise, hop-là, dix framboises, et... Une clairière avec des tomates... Alors là, la chance me sourit haut la main. J'ai trouvé l'endroit de mon manger. Dommage que je n'ai pas de sel sous la main, parce que les tomates croque-sel, c'est plus qu'une tuerie. Bref, trois ou quatre tomates après, je m'endors sec. Ah, ça va hein, il était au moins... Je sais pas quelle heure... Mais c'était le soir, quoi !
Pendant la nuit, je me réveille parce que j'ai comme une petite soif qui assèche ma gorge doucement. Et là, je hurle. Un serpent rouge s'était dressé devant moi et sauta vers moi. Euh.. Nan, j'suis morte une fois, ça me va... Putain, faites que ce truc devienne un glaçon avant qu'il me bouffe ! Là, par contre, j'ai gueulé. La peur dans mes yeux était encore plus forte que quand le serpent avait bondi vers moi. Décrivant une courbe de son corps reptilien, le serpent rouge était prisonnier dans de la glace. ... C'est moi qui ait fait ça ? ... D'accord. Tout va bien. Même si je viens de hurler comme une tarée. Tout va bien, tout va même très bien. Dieu avait seulement entendu ma prière de ne pas crever une seconde fois. C'pas comme si en claquant des doigts de la glace allait apparaître. Comme pour me donner raison, me rassurer, je claque des doigts. Un flocon de glace apparaît et lévite au-dessus de mes doigts. Tombe par terre quand je retire sèchement ma main vers moi. D'accooooord, tout va biiiiien... J'vais me rendormir, tout ira mieux demain. J'ai pas pu dormir. J'étais terrorisée. Bah ouais... Imaginez, si je me congelais moi-même sans le vouloir ? La mort débile..
Les jours passèrent, et je me nourrissais principalement de fruits, de poisson parfois. Deux semaines, trois semaines passèrent. Je m'étais habituée à cet endroit bizarre et à ses habitants encore plus bizarres. Puis, un beau jour, alors que je m'étais assoupie contre le tronc d'un arbre, entre ses imposante racines, calée comme une flemmarde heureuse, des bruits de sabots me réveillèrent. Un galop, un trot, un pas, un arrêt de la bête. Et un mec qui éclate de rire. Putain. Réveil de folie.
-" Je rêve... Une demoiselle en détresse, seule dans cette forêt si hostile et en kimono... Ha !
... Il se prenait pour qui, lui ?
-" ... Bonjour, connard... Et sinon, la politesse, tu sais ce que c'est ? Aider une demoiselle en détresse lorsqu'elle n'est pas en détresse, faut être con. Mais bon, chacun son karma hein. Encore une enflure... Putain mais c'est pas vrai.. ! "
Il se mit à rire encore plus fort, se calma, et flatta l'encolure de son cheval avant de se remettre à parler.
-" Quel fichu caractère ! Ouais, bonjour, ma jolie. Bon, tu sais, j'ai pas tellement de temps à te consacrer, mais je peux t'aider. C'est si gentiment demandé... Tiens, prends ma lance. Vu que j'sais pas trop m'en servir. Ou plus exactement, que j'veux pas m'en servir, hehe... Ah et... Tu devrais te montrer plus aimable, parce que vu comment t'es foutue, c'est dommage. ", termina-t-il avec un clin d'œil.
.. Biiiiiien. Soit c'était un conseil – que je n'écouterais pas, c'était qui celui-là à dicter ma conduite ? -, soit c'était un appel SOS du genre " Au secours, j'suis en surplus d'hormones ". Su.per.Gé.ni.al... J'prends donc la lance noire et vachement fichtrement méga longue. Normal qu'il ne puisse pas manipuler un truc aussi long, aussi... Et là, magie magie ! Tadaa, la lance change ! De noir, elle passe à bleu, elle se raccourcit mais reste longue - bah ouais, un lance, c'est un minimum long mes amours -, et un talon métallique voit le jour. La lame s'agrandit quelque peu et se voit entourée par deux arcs-de-cercle métallique. Je teste un des deux arcs-de-cercle de mon doigt qui saigne aussitôt. Putain, c'était quoi comme métal ? A coup sûr, il y avait de l'acier, de l'argent ou du titane pour être un truc aussi tranchant. Ptêt même les trois, soyons fous. Enfin une arme digne de ce nom. Je recule et mime un combat contre des ennemis invisibles, faisant tournoyer ma lance autour de moi. Et au fur et à mesure, des signes étranges apparaissent sur la hampe métallique de la lance.
-" Cette lance s'appelle Botan no Koori, prends en bien soin parce qu'elle est unique en son genre. Tu verras par toi-même. Elle absorbe l'âme de ceux qu'elle transperce, une partie du moins, et plus elle en ingurgite, plus elle est puissante et plus elle sera facile à manier pour toi et seulement toi. Tiens, j'vais m'arrêter pour un petit combat amical, tant que j'y suis... "
Oh, trop aimable. Il descendit de son cheval, le laissant aller brouter après avoir dégainé son épée. Waaah, pas mal sa lame noire, j'adhère. Et là, son visage souriant devient sérieux. Je soupèse ma lance. Légère pour un truc aussi métallique, la vache. Mon visage ronchon devient alors paisible et calme. Ah, enfin, je peux m'entraîner à l’aïkido... Le bonheur. Il fond sur moi, et je plante le talon métallique dans la terre pour faire une galipette et passer au-dessus de lui. Il arrive toutefois à me donner une estafilade sur le haut de la cuisse. Je reprends la lance et en pointe la lame sur mon adversaire. Oh putain, je l'aimais cette arme. Il fait deux pas sur la gauche, j'en fais deux sur la droite. Et là, je dis, un peu inconsciemment :
-" Botan no Koori... "
Un prisme de glace apparaît au bout de la lance, et fonce droit vers l'homme. Je lâche l'arme. La glace ne fait qu'effleurer un bout de son bras qui gèle aussitôt. Le prisme de glace, qu'il a souplement évité d'une torsion du buste, se perd dans le lointain. Oh putain de bon dieu de c'est pas vrai bordel j'ai recommencé ah putain de... Mes cheveux deviennent aqueux et je deviens trempée en moins de trois secondes. Lui porte la main à sa blessure petite mais congelée et fronce les sourcils.
-" Et ben... Même mon pouvoir sur la chaleur peine à faire fondre ta glace. Chapeau bas. Mais si t'en as peur, t'es pas sortie de l'auberge, ma jolie... Impressionnante, toi. Et pour tes mouvements, sois juste plus incisive dans tes intentions. Tu es souple, c'est bien, mais tu l'es trop. Et pis, t'as la musculature pour être plus tranchante, alors n'hésites pas. Sois plus franche. "
Sous le choc de ce que j'avais fait, je ramasse la lance en la regardant. Durant l'instant où j'avais crée le prisme de glace, les runes de la hampe métallique avaient scintillé d'un bleu-cyan-électrique.. Oh putain, mais qu'est-ce que j'avais fait ? D'une voix blanche au départ, puis récupérant toute mon assurance petit à petit, je lui lançai :
-" Me demande pas de l'être plus, parce que tu vas te plaindre après, crois-moi... Tu m'as grillée, pour le reste. Pour ta part, je te répondrai que tu manques de... souplesse. D'esprit, s'entend. Tu ne peux pas te battre en n'ayant pas accepté d'être blessé. "
-" Aïe, elle m'a eu. Bon, tu me dégèles ça et je me barre, j'ai des trucs à faire. Et j'ai la flemme de tout faire fondre moi-même, donc bon, j'préfère éviter d'avoir un morceau du bras congelé. "
-" J'veux bien, no soucis man, mais euh... J'fais comment ? Attends ! Comment ça, t'as la flemme ?! Tu veux que je me coltine un dégel à ta place, c'est ça ?! Esclavagiste ! T'es culotté toi, ma parole ! "
-" Culotté, moi ? Alors que je t'ai offert une lance à laquelle tu sembles déjà si attachée ? " , me répondit-il avec un grand sourire.
Tcheuh. Merde. Je ne savais pas comment provoquer le dégel. Peut-être que je pourrais m'aider du film récent de Disney, là, la Reine des Neiges, c'est ça ? Donc, il me fallait éprouver de l'amour. Dans une concentration immense qui me prit une minute, je le dégelais avec tout mon amour, enfin, tout l'amour que je pouvais rassembler. Ouais, sauf que ça n'a pas marché des masses. Au lieu d'avoir un petit morceau de congelé, il était désormais emprisonné dans de la glace, des pieds au cou. Super... J'allais mettre combien de temps à tout dégeler maintenant ?!
-" On t'a appris que le hasard n'existait pas non ? J'pensais pas te revoir sitôt, cela dit. Que deux ans que je suis ici... Au fait, moi c'est Eagle Scorpio Hope Smith. ", termina-t-il, un sourire malicieux aux lèvres.
Je le regardais attentivement. Non... Ces cheveux dorés... Je les avais vu quelque part. C'est pas possible. Comment ça se fait que je le connais? Putain, ma mémoire défaille. Saleté. Où je l'ai déjà vu lui... Attends... Eagle. Un nom d'oiseau en anglais... Scorpio. Un signe du zodiaque en anglais... Hope. Euh, ça, ça ne me parle que dalle. Smith. Mais c'est mon nom de famille, ça !
-" What ? Frérot ?! T'as crevé comment ?! Pourquoi t'es là ?! "
-" Plus tard. Dégèles-moi en vitesse, j'ai du taf là. ", trancha-t-il d'un geste de la main.
... Enfoiré de frère.
Dernière édition par Swallow A. Smith le Lun 9 Juin - 18:47, édité 5 fois
Swallow A. Smith
Nom(s) : Smith Prénom(s) : Swallow Aquarius Âge : 21 ans, le 21/12 Sexualité : Bisexuel. C'plus simple.
Capacité spéciale : Changement physique dû à l'émotionnel. Don : Cryokinésie éternelle. Arme(s) : Lance, arc et flèches.
Lieu de vie : Nirally. Profession : Chevalière de Treva
Sujet: Re: Swallow || If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?! Sam 7 Juin - 15:36
Et ouais, trois messages pour poster une fiche entière... J'vous jure, la honte T.T
★ Swallow's story - The last chapters ★ « How was I supposed to guess that my bloody future will be like that ?! Yeah, I meet a friend. But only one ! »
Chapter Eight : Ordalie, oh ma douce ordalie... Savais-tu que j'ai failli crever congelée en étant cramée à cause de toi ? Sale petite enflure...
Ma lance m'a bel et bien servie. Vous ne pouvez pas savoir à quel point pour une carnivore comme moi. Ouais, à mon régime végétarien, j'ai pu ajouter de la viande. De la volaille, mes amis, mais de la volaille... Excellente. Bon, fichtrement dure à choper, pour certaines à tuer parce qu'il fallait les décapiter sec tant leur plumage était important, mais alors la chaire... Cuite à un point délicieux... Avec les moyens du bord... Un délice. Cela faisait déjà plusieurs semaines, et je remarquai que plus je tuai, plus la lame et la talon de la lance devenaient plus tranchant, mais en même temps... L'arme devenait plus légère. Dans une mesure moindre, certes, mais quand même. Pas trop non plus, mais elle était de plus en plus facile à manier et plus puissante aussi.
Bon, il n'empêche qu'il fallait que je m'entraîne durement pour conserver les muscles de mes bras intacts, et surtout mon endurance ( bah ouais, maniez une lance sans muscles et sans endurance musculaire conséquente, vous allez vite piger que vous ne tenez même pas trente secondes ). D'où l'utilité de la viande en matière d'apport en protéine pour mieux nourrir les muscles. Vous m'avez comprise, jusque là. Bref. Un événement s'est produit ( comme si ma vie de morte-vivante n'était pas assez chamboulée comme ça, mais bon, passons ), alors que j'étais assise devant un faible feu de fortune entouré par deux bouts de bois.
Un oiseau plutôt gros, embroché sur un long bâton posé sur les deux autres ( vous me suivez ptêt pas, mais moi j'me comprends au moins... Bon, vous avez pigé ? Parfait, je continue. ) qui cuisait au-dessus du feu, j'entendis donc des pas silencieux... de velours. Et je vis ( surtout ça en premier, en fait, mais bon, j'inverse et de toutes façons c'est mon histoire alors hein. Shit. ) un félin blanc à rayures noires s'approcher du feu. De mon repas. Euh... Non, j'crois pas là. C'est mon repas, gros tas de muscles, pas le tien. Et contre toute attente, le truc s'est allongé devant le feu – Éteint. Bien sûr. Putain de merde – et s'est mis à parler. Tout va bien.
-" Bonsoir, mon poussin aqueux. J'sais pas si t'es au courant, mais tu ferais mieux de vite terminer de bouffer ça en deux deux. T'es juste en train de rameuter tous les félins du coin avec une odeur aussi alléchante, mon poussin aqueux. Mais bon, j'suis gentil, je te demande que la moitié de cet oiseau-au-dessus-du-feu contre ma protection pour ce soir. Avoues que c'est équitable. Ah au fait, moi c'est Haiko. … Mon poussin aqueux. "
Méfiante à souhait, je tenais fermement ma lance contre moi, que j'avais ramené sur mes genoux. Contre mon torse aussi, accessoirement. Ouais, j'étais assise. Bravo. Éclat de lucidité maximal, j'me trompe ? Just kidding... Bref. Malgré ma méfiance extrême, j'ai éclaté d'un rire franc, sincère et... plutôt bruyant pour le coup. Poussin aqueux. Elle était pas mal, celle-là. J'me voyais trop comme un petit poussin bleu qui savait déjà se défendre et qui foutait une raclée à un serpent rouge. Mais avouez que ce surnom il pète... Poussin aqueux, quoi.
Et là, mon rire se calma sec. Oh... Fuck. S'il faut, il parlait de mes cheveux qui se transformaient en eau à la moindre intensité d'émotion trop grande... Euh, j'veux bien, ou pas enfin bref, mais euh... Comment il savait ça, lui ? Ma méfiance grimpa d'un coup du level one au level one hundred. Et bien sûr, mes connards de cheveux devinrent aqueux juste pour me griller encore plus. J'entendis un rugissement et, alors que j'allais me lever précipitamment, je remarquai que c'était juste le gros tas de muscles appelé Haiko qui était en train de se foutre de ma gueule en riant à s'en exploser le ventre.
-" Nan mais fous-toi de ma gueule, espèce de muscle géant ! T'es pas bien ou quoi ? T'espionnes souvent les jeunes filles en détresse sans les aider ?! "
-" C'est drôle, j'pensais t'avoir entendue dire que tu n'étais pas une jeune fille en détresse il y a quelques semaines... Attends que je me rappelle... C'était avec qui déjà ? Un chevalier de Treva nommé Eagle Scorpio, non ? "
Vlan. Violent. Dans mes dents. Putain il y allait fort quand même là. Donc, il m'espionnait bel et bien, le gros matou. Attendez... Un chevalier de Treva ? Euh... C'était quoi ça, Treva ? ... Oh et puis merde. Je regardai l'oiseau, l'ayant déjà fait tourné sur le feu – braises rouges, mais passons ce détail – plusieurs fois, et vérifiai qu'il était bel et bien cuit. Vérification faite, j'empoignai fermement ma lance et coupai l'animal – le grillé, hein, pas le vivant – en deux parties égales. Plus ou moins. Et il se coltina la plus grosse. Tcheuh. Réjouissons-nous, j'avais le croupion au moins. Et na. Dans ses dents. Vlan. Lorsque je réalisai que mes cheveux n'étaient plus aqueux mais que j'étais quand même trempe, il était trop tard.
Les maigres braises rouges devinrent noires, comme pour me dire " Attends, tu veux te sécher ? Bouges pas, trois secondes, que je m'éteigne... V'là, parfait. Démerdes-toi maintenant ! Sooorryyyy, vraimeeeent... ". Et là, devinez ce qu'il s'est passé. Le tigre gros tas de muscles prit du bois dans sa gueule, celui que j'avais mis de côté, le balança sur les braises noires, et souffla sur le bois. Un petit jet de feu sortit de sa gueule et embrasa les grosses brindilles, qui se consumèrent lentement. Et qui me sécha, surtout. Merci gros matou. Finalement, le lendemain matin et le surlendemain matin, le tigrounet était toujours là. Mon charme est trop puissant... Ouais, je sors. Quoi ? Ah oui, je finis avant de sortir, bonne idée. Donc...
Les semaines qui suivirent, Haiko décida de m'entraîner sur mon pouvoir et mes aptitudes physiques. Il a été surpris par mon endurance, mais ne se priva pas de se foutre de moi quand il partait à 70 km/h et que je ne tenais évidemment pas le rythme – bah ouais, j'devais être à 20 km/h à tout péter, et c'était plus que bien pour un être humain, merci la natation et mes séances de courses – ce qui m'agaçais, mais bon. Positif, au moins, ça m'entraînait. J'aurais préféré que le facteur foutage de gueule ne soit pas là, mais visiblement... On ne passait pas une journée sans se chamailler comme des gamins, se balançant les vannes les plus désagréables les unes que les autres, donc fallait pas s'attendre à deux êtres sagement en train de s'entraîner. Un peu comme le concours de celui qui serait le plus vache.
Quand il m'entraînait sur mon pouvoir, par contre, il se foutait ouvertement de moi. Parce que j'en avais tellement peur que... Ben j'sais pas, quoi ! Vous croyez que je voulais mourir gelée par moi-même ? Ouais bah, le suicide glacé, très peu pour moi. Même si ça conserverait mon corps jusqu'à ce qu'on brise la glace où j'étais enfermée... Ah ouais, pas mal... Bref ! Never mind. Je commençais à m'entraîner magiquement parlant avec ma lance pour la chasse, et le facteur précision rentra en ligne de compte. Ouais, j'voulais geler un oiseau, mais évidemment, il y avait un arbre entre l'oiseau et moi. Et ben c'est une putain de feuille qui tomba pile à ce moment-là que j'ai gelé. Putain la honte. Bref, je me suis entraînée durement.
Et puis, un beau jour, je suis montée tout en haut d'un arbre pour y admirer la vue du sommet. Oh.Mon.Dieu. Vue.De.Folie... Aaaaaah, c'était trop beau ! Et là, alors que je redescendais, je me suis cassée une vertèbre... Hahaha ! Vous y avez cru, bande de naïfs trop crédules, ha ! Bon, soyons sérieux ( dans la mesure du possible ). Je suis donc redescendue et, alors que Haiko essayait d'allumer un feu, je vis une gerbe de flammèches sortir de sa bouche à quelques centimètres de mon visage. J'me suis accroupie sec, morte de peur de mourir brûlée avec le visage cramé ( putain c'est glauque en plus ! ), et lorsque le tas de muscles m'appela... Problème. J'étais prête à me relever mais un truc m'en empêchait. Un truc froid. Dans la peur, je m'étais entourée d'un bloc de glace. J'étais donc figée dans la position accroupie que j'avais prise pour éviter les flammes. Trop sensass. Bon, génialissimement sensass. Ne pas hurler. Je ne vais pas crever.
Après tout, j'avais bien réussi à dégeler Eagle, ( Oni-chan le chevalier de Trêve... Euh... Treva bidule )... Bon, je l'avais congelé totalement et j'avais passé une heure à le décongeler, à faire disparaître la glace quoi, mais j'y étais arrivée. Et puis, avec l'entraînement d'Haiko, je ne mettais plus que deux minutes à décongeler quelque chose ou quelqu'un de vivant. Ouais mais... Et si ça ne marchait pas sur moi ? Et si j'allais crever congelée ? Et si je... Paniquée, j'essayai de fendre la glace avec ma lance. Ahaha... Avant de me souvenir que tout mon corps était prisonnier dans de la glace. Donc, que je ne pouvais pas bouger. Putain je le savais que ce pouvoir était dangereux la preuve je venais de me congeler et c'était le... J'arrêtai mes pensées et fermai mes yeux. Non. Je voulais crever congelée. Mais pas maintenant !
Six heures plus tard, en fin d'après-midi, la glace disparut d'un coup et j'étais tombée dans la neige sous le coup de la surprise. Ben ça alors. J'avais juste pensé très fort que je voulais sortir de ce merdier, puis ma main libre avait formé un poing, et la seconde d'après, je mange de la neige. Logique, appelles-moi s'il te plaît, j'te reçois mal. Suite à cet épisode, et celui où Haiko se paya encore une putain de fois de ma tête si apeurée ( Mais géniale. Quand même j'ai mis que six heures et pas six jours. Waaaaaaaah... J'me fais peur, là. ), j'me suis endormie sec. Une voix m'appela, à plusieurs reprises, dans ma tête. J'ouvris les yeux sur une lumière blanche aveuglante. Bah tiens, cela faisait longtemps...
Chapter Nine : Chevalière ? Moi ? Parce que j'ai l'air noble en plus ? Nan mais les p'tits gars, le déluge c'était... Un histoire inventée, un mythe... Je sais, je sais, je viens de vous dire une vérité si cruelle...
Une fois la lumière dissipée, je me retrouvais face à la même infirmière télépathe qui s'était occupée de moi un ou deux mois plus tôt – j'avais perdu la notion du temps, donc hein, on est plus à un mois près -. Haiko regardait autour de lui toute la blancheur et grogna qu'il faisait trop tiède ici. Je grommelai dans ma barbe. Jamais content de la température ambiante, celui-là. Un vrai chieur. Je me surpris à rire comme une gamine idiote. Au moins, nous avions un point commun, à être aussi chieurs l'un que l'autre. Encore que, je battais la côte, pour la peine. Question de fierté. Bref, je pensais à ces réflexions de la plus basse haute importance, quand je fus interrompue par une pensée. Une pensée qui, franchement, me fila la chaire de poule tant je n'aimais me taire dans l'instant et réfléchir pendant six plombes neuf avant de filer une réponse compréhensible, potable et franche.
« Avez-vous choisi votre vocation, Swallow Aquarius Swan Smith ? Être un membre du personnel de Treva ou de Silence, ou encore être une habitante de Nirally, de Snowlia ou de Skynael, et même être un membre de la Confrérie Blanche, comme apprentie en premier lieu. Et qui sait, peut-être une nouvelle prophétesse ? »
Elle marque une pause, comme pour me donner le temps d'ingurgiter toutes ces infos et m'en dire une autre encore, et reprit.
« Mais je vous verrai mieux en Chevalière de Treva. Ce sont les chevaliers qui protègent Nirally et, plus exactement, la Reine de Treva en lui cherchant des remèdes à son étrange et inexplicable maladie. Alors, qu'en dites-vous... ? »
Ce que j'en dis ? Non mais oh, pour qui elle se prend pour choisir à ma place celle-là ! Chevalière de Treva ? Parce que j'ai l'air d'être noble d'esprit ?! Putain, mais arrêtez de fumer de l'herbe. J'sais pas ce que c'est comme herbe, mais ça a l'air d'être puissant vu les conneries que vous déblatérez. Genre, chevalière... Moi... Ha.Ha.Ha. Je ris. Pas. Et en plus... Stop ! Comment elle connaît mes deux noms de famille ? Ouais, ça on s'en fout, à la rigueur... Comment elle connaît mon deuxième prénom ?! Elle fouille dans ma mémoire, c'est ça ?! …
Oh la honte. Elle sait que mon deuxième prénom est Aquarius. Aquarius quoi. Sérieux... Un ricanement interrompit mes pensées. Enfin, un grognement qui était un ricanement. Qui venait de la gueule d'Haiko. La télépathe se mit à alors m'expliquer en quoi consistait exactement chaque vocation. En ajoutant toujours des avantages à être chevalière de Treva. Oh qu'elle m'énervait celle-là. Genre, elle allait choisir à ma place. J'enfonçai le talon métallique de Botan no Koori dans le sol, pour m'appuyer nonchalamment dessus. Vous savez, en mode « je réfléchis, là, tu me gênes meuf ». Bah voilà, ça. Le ricanement d'Haiko reprit, et il me lança, plein de sarcasmes et d'insolence, par télépathie :
" Si c'est juste pour ne pas être comme ce chevalier qui t'a tant aidé, te braquer est vachement utile. Un vrai terreau à la réflexion, je t'assure. "
J'étais la seule à ne pas pouvoir parler par télépathie ? Ou c'était normal de parler par télépathie à... Skynael. Dans les nuages, on parle avec nos pensées, histoire de faire moins de bruits. Et il ne m'aidait pas du tout, ce con de matou. Tigrou inutile. Peuh. Plongeant dans mes réflexions, je fus tentée d'aller dans la Confrérie Blanche. Bah ouais, si leur siège était à Snowlia, je suppose qu'avec le mot 'snow', il doit y avoir de la neige. J'adore la neige. Quoi, j'suis une gamine ? Parce que vous pensez qu'il n'y a que les bambins qui aiment la neige ?! Ha ! La bonne vieille blague pourrie et démodée ! Bref.
Le problème, c'est que je n'étais que tentée. Puis, les paroles télépathiques de Haiko me montèrent au cerveau. Ouais, si je pouvais lui botter le cul ce putain de soldat, ce serait pas mal. Bah quoi ? Il s'était foutu de ma tronche quand je l'avais finalement dégelé six heures plus tard. Merde quoi, comment j'étais censée savoir comment provoquer le dégel, alors qu'il aurait pu se dégeler solo avec son pouvoir sur la chaleur, hein ? Et il ne m'avait même pas remercié de l'avoir dégelé ce con ! Pis bon... Ce con, c'était Eagle, Oni-chan, alors... Et encore, un autre truc m'intéressait. Vivre dans un château, c'était la belle vie sans se faire chier et en se comportant comme une vraie paresseuse. Et ça, ça, ça c'était génial. J'acceptais donc d'être Chevalière de Treva.
Et elle choisit ce moment pour me préciser que j'aurais un camarade, que tous les Chevaliers formaient et faisaient leurs missions en duo. Ah... La garce. Elle l'avait fait exprès cette enflure de me le dire que maintenant. Putain ça m'énerve ! Sans demander l'avis à qui que ce soit, une lumière surgit de nouveau, aveuglante. Oh putain, j'en avais déjà marre de ce monde. Encore plus compliqué que celui où j'étais, vous savez, la Terre. Sachant que vivre là-bas est déjà assez complexe. Et chiant. Mais ici, en matière de chiantisme, ils étaient pas mal. J'ouvris les yeux... Aux racines d'un arbre plus qu'immense. Je renversais la tête en arrière pour voir sa hauteur, qui me cachait le ciel et me fichait le vertige tant il était haut. Mais ce n'est pas cela que je remarquais du premier coup d’œil, non. Que je sentis, plutôt.
Mon geste étant trop brusque, mes cervicales craquèrent et une grimace apparut sur mon visage. Diable ce que ça faisait mal... Sous la demande d'Haiko – l'ordre de sa majesté, pardon –, je montais sur son dos. Enfin, j'essayais, et je réussis quand il s'allongea pour se relever après. Bah ouais, j'avais la flemme d'utiliser mes muscles. Un problème avec ça ? Et il fonça à toute allure vers... euh... ce qu'il appelait le Château de Treva. Je regardais autour de moi, histoire de prendre mes marques. J'abandonnai rapidement, m'allongeai sommairement sur Haiko pour dormir d'un sommeil léger. Arrivés au Château, je fus propulsée sur les pavés sous le rire moqueur – grognement affreux – de Haiko. Encore un réveil merdique. Marre de ce monde de merde.
Chapter Ten : Quoi, je n'ai pas le droit de prendre mes marques ? Nan mais oh, descends de deux étages mec, j'fais ce que j'veux bordel. Tcheuh.
Cela faisait déjà un bon moment, plus de sept mois, que je vivais dans le Château de Treva. Bah je me perdais toujours aussi facilement, sauf pour me retrouver devant la porte de la chambre de mon voisin qui était mon repère. Heureusement que je n'avais pas un sens de l'orientation pourri, sinon, je ne vous raconte même pas le tableau qu'auraient pu donner un dédale de pierres, marbre, bref, de couloirs quoi. A peine j'étais arrivée et que je m'étais présentée à la Reine qu'elle me nomma Chevalière. Ouais, j'allais le lui dire, mais faut croire que tout le monde est télépathe dans le coin. Pourquoi je ne l'étais pas, moi ? Cela me serait plus utile que d'avoir un pouvoir que non seulement je ne maîtrise pas, mais qui me file la frousse ! Quoi que... Projeter mes pensées chez les autres à mon insu, euh, on va éviter, hein. J'préfère garder mes pensées pour moi.
Merde, j'sais plus où j'en étais. Ah oui ! Mon accueil au château... Après ça, on m'a ouvert une chambre, puis on m'a dit que je devais voir le Conseiller de la Reine. Chouette, s'il faut ce sera un conseiller trop sympa ! … Bon, pas de jugements pour moins de désillusion. Ah et euh... Il était où le Conseiller ? Une journée plus tard, lorsque quelqu'un me réveilla en plein dans ma sieste du soir – à 21h00 après avoir mangé – pour m'emmener voir le conseiller. J'adhère à ce fonctionnement, pas besoin de se casser la tête pour aller le voir, c'était classe.
Sept mois plus tard, le même schéma se produisit, sauf que je dus me casser la tête à me rendre seule dans le bureau du Conseiller. Ce qui déjà écharpa mes nerfs. Une fois rentrée, je vis d'emblée que je n'étais pas seule. Il y avait déjà une femme, avec un arc et des flèches dans le carquois passés dans son dos. Elle avait une tenue de cuir. Remake de l'assassine. Sauf que son visage était méga timide. Je lui dardais mon regard froid. Ben quoi, faut s'affirmer dans ce monde, on avance pas sinon hein. Il n'y avait qu'à voir ma dernière camarade, elle m'avait tellement pas supportée – et moi aussi d'ailleurs – qu'on choisit mutuellement d'arrêter notre coopération après s'être engueulées avec le Conseiller.
-" Bonjour à toutes les deux. (…) serez donc camarades (…) avez une mission en Faillaise pour trouver des plantes médicinales (…) C'est tout. "
Je ne retins que ce qui m'arrangeait durant sa tirade longue d'au moins trois minutes. Ouais, il radote ce type, mais j'avais compris l'essentiel. Alors, il fit une remarque, quelques minutes plus tard, sur mon attitude. Vu que ma « camarade » avait posé plein de questions au Conseiller – elle était nouvelle à tous les coups – et que je regardais le mur, bien plus intéressant que les deux personnes meublant la pièce. Et quand il commença son sermon avec un ton moqueur, je lui lançai, franche et sèche :
-" Nan mais ça va, oh ! T'es que le Conseiller, j'te rappelle. Alors descends de mille étages toi. Tu t'prends pour qui pour monter sur un piédestal et me causer en me prenant pour une conne ?! J'ai pigé l'info, c'est bon ! "
Je me détournais et sortis en claquant la porte. Bordel, ils se prenaient tous pour la Reine ici, et qu'est-ce que ça m'agaçait ce comportement hautain ! J'sais pas, un peu de modestie que diable ! Merde! Furibonde, je ne vis pas le mec en face de moi. Je n'allais donc pas prévoir que j'allais le heurter et que j'allais tomber comme une chiffe molle, comme lui quoi. Bref, on s'est gueulés dessus comme des tarés, en se présentant en hurlant. Au bout d'un quart d'heure à se crier dessus, on s'est regardés, pis je l'ai invité à boire un verre – et lui dit que c'est lui qui m'a invitée, sauf qu'en fait, on a payé chacun notre part – et... Voilà comment se faire un vrai pote. Ouais. Gueuler, ça déchaîne un truc de malade. On a passé longtemps à discuter, encore plus longtemps à se gueuler dessus, puis au bout de deux heures, alors qu'on revenait au château, je l'ai laissé. J'avais une mission. Je lui lançais un " Au revoir, p'tit gars " et rejoignit ma camarade qui m'attendait à l'entrée du Château. Mon nouveau pote avec qui je m'engueulais s'appelait Viper. La classe, comme prénom, avouez.
Lors de la mission, je passais mon temps à m'engueuler avec Miss Timide qui ne pensait qu'au bien-être de ses ongles, disant qu'utiliser son pouvoir de création et manipulation de rochers allait les massacrer. Putain je rêve. Son familier, une hirondelle – dites-moi que Swallow signifie Hirondelle et je vous massacre – qui avait comme pouvoir la Lévitation consentit à nous aider. Bon, après un mois – un mois, vous avez bien entendu –, nous trouvâmes la plante attendue.
Elle - ma putain de camarade - prit ses précautions pour la prendre et se rendre enfin utile, et c'est sur le chemin du retour, alors qu'on venait de reconnaître la forêt de Nirally, qu'elle me tapa à nouveau sur les nerfs. Et que, dans toute ma franchise, je lui balançais mes vingt-et-unes vérités à la tronche. En ponctuant ma phrase d'un geste de la main. Elle se retrouva congelée sur place. Je hurlais en injuriant mon pouvoir et, sans perdre de temps, je m'enfuis vers le château. C'est pas de la lâcheté ! Haiko m'arrêta et, à deux, en trois heures, nous parvînmes à la dégeler.
Depuis ce jour, je portais des gants en soie qui s'arrêtent pile à mon poignet. Je pensais que ça m'éviterait ce genre de situation mais en fait... Non. Ce qui fit que, rassurée, je bannis les gants de ma garde-robe. Cela doit maintenant faire un an que je suis ici. Et ça fait un mois que je n'avais pas de camarade. La classe, avouez. Un bon matin, lorsque je décidais d'aller visiter Snowlia avec Haiko, je croisais une courte chevelure punk – ouais, dans le style quoi – noire qui me fit sourire. Sourire plein d'ironie, je précise. Ouais, Viper venait de sortir de sa chambre, voisine de la mienne, et sa porte était mon repère dans ce château labyrinthique.
-" Hey, salut mon p'tit gars ! "
Un grognement me répondit. Ah, ce que j'adorais le taquiner. Cela me mettait de très bonne humeur, vous savez. C'est drôle. D'ailleurs, pourquoi je m'étais engueulée avec lui lors de notre rencontre ? Haiko prit mon bras dans sa gueule, sans douleur, mais me tira vers la direction opposée à celle de Viper. Ouais... Au fond, qu'importe. Je partis donc visiter les contrées enneigées...
Haxiel Solhys Admin
Nom(s) : Solhys Prénom(s) : Haxiel Âge : 2 ans, le 02/02 Sexualité : Homo
Sujet: Re: Swallow || If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?! Mar 10 Juin - 17:02
√alidation
√ Tout y est, je n'ai plus rien à redire et je vous félicite Mademoiselle Smith (puisque tous les commentaires ont été faits sur Skype ou sur la CB).
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Sujet: Re: Swallow || If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?!
Swallow || If it's for live one more time... Why the fucking hell am I supposed to be dead ?!