Nom(s) : Richeman Leynham Prénom(s) : Pearl Lily-Rose Âge : 2 ans, le 02/02 Sexualité : Les trois X3
Date d'inscription : 06/06/2014 Messages : 6 Sexe :
Sujet: La conteuse des neiges Sam 14 Juin - 15:14
★ Pearl Leynham ★
▬ Nom(s) : Leynham (maternel, celui utilisé) Richman (paternel) ▬ Prénom(s) : Pearl Lily-Rose ▬ Âge (date de naissance sans année) : 21 ans (25/12) ▬ Sexualité : Féminin ▬ Originaire d'Angleterre, Londres
Code:
Megurine Luka - Vocaloid
▬ Date et heure du décès : le 14/04 à 14H14 ▬ "Cause" du décès : trépas suite à des coups ▬ Capacité spéciale : Je peux faire apparaître de belles et grandes ailes blanches dans mon dos. ▬ Don : Je suis capable de provoquer une douleur plus intense que tout d'un simple contact. La douleur se fait ressentir dans tout le corps, comme si tout vos os se brisaient en milles morceaux d'un seul coup et que votre crâne semble sur le point d'éclater. Une douleur tellement intense que vous préférez en finir plutôt que souffrir plus longtemps. Mais la plupart des cas il est trop tard, car je peux aussi bien la rendre assez intense pour vous faire vous évanouir. Pour ce qui est de mon ressentit, je n'ai que des frissons sur la totalité de mon corps au cours de l'utilisation. De plus, si le toucher à lieu sur une plaie ouverte, cela infecte le sang et cause une douleur à la victime lorsque je suis proche de lui, cette douleur étant moins intense que celle causée par touché et ne peut avoir d'autres répercutions (par encore découvert). Je nomme ce don "Painful touch". ▬ Arme : Ranaghar, un gunblade, une arme dotée à la fois d'un canon et d'une lame. Une personne tuée avec cette arme n'existera plus aux yeux du monde entier, il n'aura jamais existé, sauf pour celui ou celle qui l'a tué (ainsi que la seconde partie de moi-même). ▬ Camarade : la fonda décide au hasard ▬ Lieu de vie : Snowllia ▬ Profession : Scribe, mais pas comme ceux que l'on voit, posés toujours au même endroit à recopier des textes. Certes, il y a bien de cela, mais il m'arrive de partir à l'aventure pour découvrir de nouvelles histoires à raconter en observant ce qu'il se déroule autour de moi. Ainsi, je ramène des nouvelles histoires au Fort Elsia afin que les habitants découvrent de nouveaux récits. Et, bien sûr, si des personnes désirent faire connaître leur histoire, ils n'ont qu'à venir me la raconter pour que je la divulgue. Je fais aussi d'autres textes, beaucoup plus personnels et non divulgués au public, entièrement constitués de dessins.
Code:
Ailes blanches ▬ Pearl Leynham
Code:
Douleur par contact (Painful touch) ▬ Pearl Leynham
★ Deldatas ★ « Ce qui est difficile quand on chevauche un tigre, c'est d'en descendre. »
Deldatas est un tigre. Mais pas un tigre n'importe comment. Déjà, il mesure près d'un mètre quatre-vingt de haut (sachant que la longueur suit). De plus, ses yeux brillent doucement et sont bleu. Il a aussi des poils plus long sur, et sous, son cou, un peu comme la crinière d'un lion mais en moins épaisse.
Un lien très fort nous uni. Nous nous sentons comme un frère et une sœur, nous nous protégeons l'un l'autre. Il peut se montrer beaucoup trop protecteur, mais c'est toujours pour mon bien. Malheureusement, il a un peu de mal à supporter qu'une autre personne que lui m'approche, bien qu'il laisse souvent passer, non sans montrer sa méfiance. Mais il reste un très grand joueur et garde son esprit d'enfant. Ce qu'il adore, c'est jouer avec des enfants, les voir rire quand ils sont avec lui plutôt que d'être terrifiés par son apparence. Il est vraiment très gentil, bien qu'il fasse facilement peur.
Son don est très simple : il peut se téléporter n'importe où, à partir du moment où il a déjà vu cet endroit. Mais attention, s'il l'a vu grâce à une photo, cela ne convient pas, il doit l'avoir vu bien en face de lui. Au mieux, il doit y avoir été. Il peut aussi téléporter avec lui les êtres vivants qui le touchent, ainsi que ce qu'ils transportent (y compris les maladies !).
Code:
[b]Compagnon[/b],Off-White: Thaw and Frost by Vyrilien ▬ [i]Pearl Leynham[/i] [b]Téléportation[/b], Deldatas ▬ [i]Pearl Leynham[/i]
★ Physique ★ « Cessez de juger sur l'apparence. Jugez avec équité. »
Blanche. C'est le premier mot qui vient à l'esprit de tous lorsqu'on me voit. Mon corps entier est de cette couleur. Que ce soit ma peau qui, quand bien même je m'exposerais des heures au soleil, ne bronze jamais, mes cheveux ou mes iris. Tout est blanc, y compris les ailes qui peuvent pousser dans mon dos.
Mon petit corps, toujours bien droit, possède des formes voluptueuses sans pour autant que ce ne soit trop gros et devienne moche. Je ne mesure pas plus d'un mètre soixante-dix et ne pèse pas moins de cinquante-sept kilogrammes, ce qui est une bonne moyenne. Lorsque je marche, je fais plus souvent des petits pas, faisant bien attention où je pose mes pieds, plutôt que de grandes enjambées pleins de déterminations, le regard haut et l'air déterminé ! Ça, ce n'est pas moi. Je suis plutôt du genre à baisser les yeux et courber la nuque sous le regard pesant du monde qui m'entoure. Ma voix n'est pas mieux. Au lieu de parler d'une manière forte et assurée, je parle rarement assez forte pour me faire entendre et est alors trop timide pour me répéter et me faire comprendre.
Pour ce qui est de mon visage, c'est la partie que je préfère de mon corps, bien que je le cache souvent avec mes cheveux lorsque je viens à baisser la tête. Je le trouve joli avec mon petit nez et mes douces lèvres. Bien sûr, tous ne vont pas forcément l'apprécier, mais c'est cette partie là que j'affectionne le plus de tout mon corps.
Venons-en vite à la tenue vestimentaire. J'ai l'habitude de m'habiller avec une grande robe blanche au dos dénudé, afin de pouvoir déployer mes ailes sans déchirer mes vêtements au passage. Avec cela, je porte une ceinture fine, faite d'un tissu doux, et qui pend légèrement au niveau de mes hanches, avec des bottes, le tout toujours blanc. Lorsque je viens à sortir, je prends toujours une cape épaisse afin de ne pas avoir froid.
★ Caractère ★ « Affectez du moins l'apparence de la vertu. »
Auparavant timide et peureuse, je suis devenue une demoiselle un peu moins timide et un peu moins peureuse. J'ai doucement appris à faire confiance à ce nouveau monde, et cela ne me fait que progresser de plus en plus. Je ne retiens plus mes rires et ma joie, bien que masquant toujours mes rires avec ma main. Je redécouvre la joie de vivre grâce à ce si bel endroit, et ce malgré tous les dangers que nous pouvons y trouver. La peur reste toujours présente, celle de vivre comme j'ai vécu avant ma mort, mais ma méfiance diminue doucement, bien que presque toujours constante. Tant à ma timidité, elle n'est plus aussi forte. Parler me pose toujours quelques difficultés, mais je ne passe plus mon temps à chercher comment me cacher et disparaître au regard de ceux qui m'entourent. Je restreins moins mes actes et me montre plus moi-même que par le passé.
Mais avec le temps, je suis parvenue à trouver du courage. Celui d'affronter le monde et me dresser contre mes peurs et mes maux. Je progresse doucement, mais sûrement. Malgré ma peur et ma timidité, je me mets face au monde et fait enfin entendre ma voix en hurlant à pleine gorge, tremblante mais heureuse et fière. Je me montre de plus en plus telle que je devrais être. J'aime rire, alors je ris. J'aime sourire, alors je souris. Plus le temps passe, et plus je parviens à faire les choses que j'aime. Cependant, il m'arrive de me montrer égoïste. À ces moments-là, je m'efforce bien vite de me reprendre et de toujours accorder aux autres ce qu'ils désirent, ne faisant que peu attention à ce que je veux moi-même. Tout ce que je désire, c'est être heureuse. Je veux rire et écrire tant que je le peux encore, profiter de la vie et de cette seconde chance qui m'a été offerte pour avoir une vie pleine de bonheur.
Voilà ce que je suis : une jeune femme peureuse et timide mais qui affronte ses peurs et se montre souriante et rieuse.
★ Histoire ★ « L'apparence n'est rien ; c'est au fond du coeur qu'est la plaie. »
Chapitre I : Le début d'une existence.
Doucement, la neige immaculée descend du firmament pour venir ce coller à la vitre d'une fenêtre chauffée par la cheminée dans l'âtre du grand manoir. Autour de cette cheminée, une petite famille est regroupée. Un père, écrivain célèbre, une femme, actrice bien plus célèbre encore, une petite fille. Enfant aux cheveux blancs, fiertée de leurs parents. Mais la mère s'éloigne et part loin, loin de cette demeure, pour ne plus jamais, jamais, revenir.
Le père, désemparé, cherche à la retrouver. Mais jamais, jamais, elle ne reviendra.
Détestant les femmes plus que tout pour celle qui l'a abandonné alors qu'elle aurait dû rester à ses côtés pour l'éternité, il ferma sa porte à tout visiteur et éleva son enfant seul. Sa fille, Pearl, le trésor de sa vie, qu'il chérira et aimera jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, attendant que sa femme daigne revenir et s'excuse pour cet abandon. Mais elle ne reviendra pas. Elle a accomplit le but ultime de toute femme, avoir un mari, une enfant, une famille. Et à présent, tout cela ne vaut plus rien pour elle, et elle part, libre, afin de vivre une vie faite de plaisirs, libérée d'un poids et son devoir de dame accomplit.
C'est ainsi que Londres, capitale de l'Angleterre, vit la naissance d'un bambin et le début de ses malheurs.
Chapitre II : Deuxième naissance.
Un sourire sur le visage d'une enfant. Il n'en fallut pas plus au malheureux père pour perdre la raison. Un sourire qui ressemble tant à celui de son ancienne épouse, et un rire identique aux siens. Les souvenirs affluent, les mauvais souvenirs. Il ne le supporte plus. Il devait effacer ce sourire à tout jamais de sa mémoire. Alors d'une main il prit sa fille aimante, l'emmena dans la chambre de la jeune enfant, tout souriant, et ce mit à la battre furieusement afin de lui ôter l'envie de sourire. Puis, il marqua sur sa peau un mot. D'abord à l'encre, puis il laissa la marque à tout jamais sur sa peau à l'aide d'un couteau. "Traîtresse". à son regard, il ne faisait rien de plus d'écrire son ressentit, et pourtant quelle douleur cela faisait ressentir à sa jeune enfant. Une trace laissant une marque profonde dans la chair de la malheureuse petite qui répétait doucement, pleurant, murmurant, des excuses à son père pour être ce qu'elle est. "Je t'aime papa." Voilà ce qu'elle disait, ce qu'elle pensait, malgré les souffrances qu'il lui faisait subir. Et ce n'était là que le début. Cette première punition, ni la jeune fille ni le père ne pourrait dire quand cela à commencé.
Les "séances" devinrent régulières. Chaque jour, il la frappait avant d'écrire un autre mot sur sa peau. Pearl, privée d'une mère et humiliée par son père, subissait sans un mot, tandis qu'au fond d'elle une amie se réveillait. C'est ainsi que Grace naquit. Dans les méandres de la souffrance de la jeune fille, une nouvelle conscience se forma. Une conscience qui la rassura et la fit sourire dès son apparition. Un regard dans leur reflet, et elles se voyaient. Deux êtres dans un même corps. Ensemble, elles s'amusaient dans cette grande demeure, fuyant la douleur un cours instant avant d'être rattrapée par la réalité. Mince échappatoire de ce qu'elles subissaient, mais assez pour leur assurer une vie plus longue.
Par moment, Grace prenait la place de Pearl, souffrant à sa place et laissant son esprit se reposer durant ce temps. Elle n'aimait pas son père. Elle le détestait. Mais Pearl semblait l'apprécier tant et si bien qu'elle n'osait rien tenter contre lui sous peur de faire du mal à celle qu'elle considérait comme sa protégée. Alors elle se contenta d'être une épaule sur laquelle pleurer pour son amie.
Mais à côté de cela, la jeune fille trouvait du réconfort auprès de son père qui lui apprit, très jeune, à écrire en hiéroglyphes. Elle apprit bien plus aisément cela que l'écriture de la langue anglaise ou toute autre langue. Les symboles ainsi tracés lui paraissaient tout droit sortit d'un conte pour enfant et lui parlaient bien plus que ce qu'il fallait tracer pour que tout autre puisse comprendre ce que cela signifie.
Chapitre III : Le manoir ouvre ses portes.
Un jour, par pure obligation, le père dû emmener sa fille à l'école. Trop terrifiée pour faire face à se premier jour, ce ne fut pas Pearl qui y assista, mais Grace. Ne voulant pas choquer par la différence entre les deux personnalités, elle se présenta à la classe avant d'aller s'isoler, entre les cours, dans le seul endroit où on ne viendrait pas la déranger : l'infirmerie. Allongée dans le lit, elle y resta un petit moment avant d'être rejoint par un jeune homme de sa classe. Trop fougueux, il avait voulu dépasser ses limites en cours de sport, mais avait marché sur un lacet mal fait avant de faire une chute qui lui coûta bien des blessures, aucune grave fort heureusement.
- Salut ! Je m'appelle Andrew ! T'es la nouvelle toi, c'est ça ? »
Tout souriant, le jeune Andrew regardait Grace en attendant une réponse, pensant qu'il avait affaire à Pearl. Celle-ci mit un petit temps avant de réagir et n'en répondit finalement que par un hochement de tête.
- Tu dois être perdue ici. Aller viens, je te fais visiter ! »
Sans plus attendre, il attrapa la jeune femme par le poignet et l'entraîna hors de l'infirmerie afin de lui montrer tous les recoins de la grande école dans laquelle ils se trouvaient. Afin de pouvoir tout expliquer par la suite à son amie, Grace retint chaque détail qu'elle vit de cette école, et surtout ce jeune garçon qui sera leur premier ami.
Le lendemain, Pearl entra dans l'école, terrifiée à l'idée de se retrouver dans une classe remplie d'élèves dont elle ne connaissait rien. Comme Grace avant elle, elle se réfugia à l'infirmerie, et ce fut là qu'elle revit Andrew, à nouveau blessé. Cette fois-ci, il s'agissait d'une bagarre dans la cours. Une personne l'avait bousculé, puis lui avait demandé de s'excuser. Tout guilleret, le jeune garçon avait refusé avec un grand sourire avant de se faire frapper et entamer des échanges de violence.
Ainsi, chaque jour, ils se retrouvaient dans l'infirmerie, isolés du reste du monde. La plupart du temps, Andrew faisait exprès de se blesser pour pouvoir aller la voir. Mais ça, il ne lui disait pas. Pour ce qui était de Pearl, elle n'avait pas grand mal à trouver une excuse pour y être, ayant une santé fragile.
Ce ne fut presque que Pearl qui vint à l'école, bien que Grace reprenait parfois sa place, mais ce n'était à chaque fois que pour la défendre, comme lorsqu'elle se faisait agressée. À chaque fois que cela arrivait, c'était dans un endroit isolé, et elle pouvait sans crainte de jugement changer de personnalité. Par moment, Andrew voulait venir la secourir, voyant le début et la fin de l'agression, mais jamais le milieu. Il vit le regard déterminé et le sourire vainqueur de Grace, et tomba amoureux de cette femme tout en croyant aimer Pearl.
Chapitre IV : L'amour, c'est compliqué.
Doucement, mais sûrement, Andrew et Pearl se rapprochaient, devenant inséparables avec le temps. Ils étaient toujours ensemble, toujours collés, sauf lorsque la jeune demoiselle devait se rendre chez elle. Jamais elle ne le laissa ne serait-ce qu'approcher de sa demeure, et pour cause : elle risquait de ce faire bien plus mal traitée encore par le simple fait d'être aussi proche qu'elle est d'un homme. Lorsqu'ils étaient chez lui, il arrivait souvent à la demoiselle de s'allonger sur lui, la tête sur son ventre comme sur un oreiller, tandis que le jeune homme lui caressait innocemment les cheveux. Un jour, un seul, il lui pose une question comme s'il avait demandé le temps qu'il fait dehors.
- Au fait, pourquoi tes cheveux sont comme ça ? »
Mais la réponse ne vint pas. Étonnée par cette question soudaine, Pearl ne sut quoi répondre et fut d'un coup gênée par ses cheveux hors du commun. Mais il n'insista pas, et plus jamais la question ne fut reposée.
Chapitre V : Le début d'un étrange rêve
Avec le temps, des rêves étranges commencèrent. Toujours le même, toujours pareil. Un homme raconte à des enfants l'histoire d'un monde, un autre monde. Une fois réveillées, les deux jeunes femmes se souvenaient d'absolument tout ce qui ce disait sur cet étrange endroit qui leur semblait si familier.
Mais entre les séances de son le père, les études et les rendez-vous amicaux avec Andrew, elles n'avaient que rarement le temps d'y penser. Seulement le matin, en se réveillant, puis le soir, en se recouchant. Tout leur semblait toujours plus étrange, mais elle gardait tout cela pour elles seules. Seule Pearl le partagea avec quelqu'un d'autre, racontant dans les moindres détails les songes qu'elle faisait à son ami le plus précieux, celui envers lequel elle ressentait des sentiments si fort.
Elle voulut en parler aussi à son père, mais avant d'avoir le croiser, elle trouva sur une table une lettre fraîchement écrite.
À une femme
À vous ces vers de par la grâce consolante De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux, De par votre âme pure et toute bonne, à vous Ces vers du fond de ma détresse violente. C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, Se multipliant comme un cortège de loups Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante ! Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien Que le gémissement premier du premier homme Chassé d’Eden n’est qu’une églogue au prix du mien ! Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d’après-midi, - Chère, - par un beau jour de septembre attiédi.
Charles-Henry Richeman (source d'origine : Paul Verlaine)
Figée par ses mots, elle ne vit ni entendit son père approcher. Celui-ci entra dans une colère noire lorsqu'il vit que sa fille avait lu une lettre s'adressant à une femme dont il voulait oublier jusqu'au dernier souvenir. Il la frappa alors violemment, et lorsqu'elle fut à terre, il continua, ne s'arrêtant que lorsque toute sa rage fut assez passée pour qu'il retienne ses coups. Il la laissa alors traîner au sol, tandis qu'elle gisait, inconsciente. Le soir, elle aurait dû voir Andrew afin de lui déclarer son amour, ayant utilisé comme excuse la raison de la couleur de ses cheveux. Mais jamais elle ne put venir.
Chapitre V : Une grande salle toute blanche.
Suite à ses coups, Pearl sombra dans le coma, Grace avec elle. Sa santé déjà bien fragile avait du mal à soutenir les blessures reçues. Chaque jour, Andrew venait à son chevet, lui apportant des fleurs toujours plus belles, et toutes blanches. Un bouquet par jour d'hospitalisation. Mais ni le père de la jeune demoiselle, ni Neal, son frère, ni qui que ce soit d'autre ne vint lui tenir compagnie, aussi maigre soit-elle.
Andrew venait toujours avant d'aller étudier, et aussi après, lui racontant sa journée dans les moindres détails, et lui disant à quel point il lui manque. Et à chaque fois, il repartait avec un dernier baiser sur son front avant de revenir le lendemain.
Un jour, il arriva à l’hôpital après les cours et vit que la chambre de Pearl était vidée. Plus inquiet que jamais, il alla demander ce qu'il c'était passé. Hélas, elle avait finalement succombé à ses blessures. Date du décès : le 14/04. Heure du décès : 14h14. Âge de la morte : 14 ans.
Chapitre VI : Je suis morte, mais je ne le sais pas encore.
Où suis-je ? Grace ? Grace, où es-tu ? Grace, s'il te plaît réponds-moi... J'ai peur... Est-ce que je dois ouvrir les yeux ? Grace ? Je t'en supplie réponds-moi ! J'ai peur, Grace... Ne me laisse pas toute seule. Bon... J'ouvre les yeux, Grace. Quelle est celle lumière ? C'est aveuglant ! Grace... J'entends une voix, quelle est cette voix ?
- Bienvenue dans les mondes d'Uxynael. Un univers inconnu de toutes les âmes mortelles, invisible aux yeux des curieux, impénétrable pour les êtres normaux. Votre mort ne devait pas arriver, mais cet avancement vous a permis de révéler votre vraie nature. Vous n'avez jamais été comme les autres, dites le vous. Si notre monde vous a ouvert ses portes, c'est que vous avez un potentiel à explorer, un don unique dont vous ne connaissez même pas l'existence. Aujourd'hui, une nouvelle vie s'ouvre à vous. »
Morte ? Non ! Je ne suis pas morte. Grace, dis-lui, dis-lui que nous ne sommes pas mortes. Je me souviens encore être à côté de Neal. Ce n'est pas possible ! Grace...
Chapitre VII : Repartir de zéro.
Je me suis retrouvée en un instant dans une salle assez étrange, sans même avoir eu le temps de comprendre ce qu'il m'arrive. Soudain, je sens une chose me toucher le bras. Le premier réflexe que j'eus fut de m'écarter violemment avant de regarder la femme à laquelle j'avais affaire. J'entendis une voix dans ma tête. Grace ! Mais non, ce n'est pas elle... Ce n'est pas sa voix... Alors qui est-ce ? Serait-ce cette femme ? Mais où suis-je donc ? À Uxynael, me dit-elle, plus précisément à Skynael. Et où ma famille ? Dans un autre monde ? Mais comment est-ce possible, je ne suis pas réellement morte, si ? … Et si je me pince, que ce passera-t-il ? AIE ! Non, ce n'est pas un rêve... La femme me montre un miroir face à moi, mais ce n'est n'est pas moi. La seule chose que j'ai en commun avec cette femme sont mes cheveux blancs. Mais lorsque je lève une main, elle aussi la lève. Serait-ce vraiment moi ? Non ! Ce n'est pas possible ! Et ma peau, pourquoi est-elle ainsi ? Blanche, toute blanche, et sans aucune marque, sans mot gravé. Partir, je dois partir, vite, très vite.
Sans prendre gare à la femme qui se trouve à mes côtés, je pose mes pieds à terre, titube un peu, me rattrape à un rideau qui se brise et me laisse m'effondrer à terre. Mais avant que l'on ne m'approche, je me remets sur pied et sors vite de cette salle avant de chercher la sortie. Grace ! Grace ! Grace ! GRACE ! Pourquoi ne me réponds-tu pas ? Quel est cet endroit ? Grace... Me voilà maintenant dehors, et rien de ce que je vois ne semble pareil à ce que je connais. Un silence pèse sur les lieux malgré les nombreuses personnes qui s'y trouvent. Une personne, derrière moi, m'agrippe doucement le bras. Mais la peur m'envahit et mon corps est parcouru de frissons. À ce même moment, la femme s'écroule à terre et me lâche aussitôt.
Étonnée, je me tourne vers elle. La malheureuse femme qui m'avait accueillit à mon réveil était maintenant à terre, le corps tremblant et les yeux exorbités. Moi-même toujours effrayée, je m'éloigne d'elle. Pourquoi est-elle dans cet état ? Est-ce ma faute ? Non, ce n'est pas po...
Chapitre VIII : La découverte d'un monde nouveau.
Je me suis réveillée avec une bosse sur le crâne, sûrement assommée afin que je me calme. Me voilà à présent dans un endroit froid, très froid. La neige autour de moi recouvre le sol tandis que les arbres sans feuilles se dressent à mes côtés. Tremblante, je me lève. Grace ? … Toujours pas réponse. Alors je regarde autour de moi. Pourquoi les arbres là bas sont-ils verts ? Etp pourquoi le sol n'est-il pas couvert de neige. Curieuse, je m'en approche, et à peine mon pied dépasse-t-il la neige que je ressens une forte chaleur. Comment peut-il y avoir à la fois l'hiver et l'été ? C'est fort étrange, bien plus étrange que tout ce que je vis jusqu'à présent.
Je reste un moment sans bouger à appeler mon amie, mais le froid m'envahit rapidement et je me voit contrainte d'entrer entière dans la forêt d'été. De toute la journée, personne n'est passée. Alors j'apprends à me débrouiller seule afin de survivre dans ce monde qui me semblait fort hostile.
Des semaines s'écoulèrent ainsi, j'appris à vivre en ce lieu, mais je ne pouvais rester là. Je devais retrouver ma famille, Grace et Andrew. Mais comment quitter cette île ? L'évidence me frappa d'un coup : un radeau. Je me mets alors en quête de le faire et amassa des morceaux de bois avec lesquels je fis un tas. Mais je pus constater qu'entre mes allées et venues, du bois s'ajoutait en plus de celui déjà amené sans que j'en sois la cause. En scrutant la forêt, je pus voir, très rapidement, quelque chose de blanc et noir, avec une touche de bleu, passer rapidement. Curieuse, je m'approche un peu, tout doucement, sans faire de bruit, jusqu'à ce que mon pied vient ce placer sur une branche qui se brisa. La bête s'enfuit aussitôt.
Chapitre IX : La belle et la bête.
Trop curieuse par ce petit animal, je suis restée sur l'île. Je luttais contre le sommeil, veillant à ne pas bouger de là, même si cela était au détriment de ma santé, mais ma curiosité était bie trop grande. Cependant, lorsque je succombais à la fatigue, je me réveillais avec de la nourriture devant moi assez juteuse pour me procurer de l'eau en plus. Puis un jour, je me suis décidée à faire semblant de dormir. J'ai alors pu voir un petit tigre fort étrange. Rayé de bleu clair, ses yeux brillaient doucement et la lumière qui en sortait semblait se dissiper en une douce fumée tandis que sur son visage d'étranges symboles étaient tracés.
Étonnée par cette vue, ma discrétion s'en fit ressentir et il pu voir que j'étais bien éveillée. Mais, contrairement à ce que j'aurais cru, il ne s'enfuit pas. Il décida plutôt de faire la statue, comme si on jouait au "un, deux, trois, soleil". Ou peut-être pensait-il que mon acuité visuelle est basée sur le mouvement et qu'en ne bougeant pas ainsi je ne le remarquerais pas. Cependant, je l'ai évidemment remarqué. Lorsque j'ai approchée ma main de lui, il n'a pas bougé, et lorsque j'ai posé ma main sur sa tête pour la caresser, il n'a pas bronché.
Je ne suis restée à le caresser que quelques secondes à peine. Puis, je me suis assise en le regardant. Presque aussitôt, il est allé vers moi et s'est blottit contre ma jambe, roulé en boule à mes côtés avant de s'endormir. Grace me manque terriblement, mais peut-être que ce petit animal saura m'aider à vivre sans elle. Deldatas, c'est ainsi que je vais l'appeler.
Chapitre X : À la découverte d'un monde nouveau.
Après avoir rencontré le petit tigre, j'ai été amenée sur Skynael, à nouveau, afin d'y choisir ma voie, ce que je désire faire de ma vie. Alors je suis devenue scribe. Comme mon père, je me mis à écrire, mais j'oubliais son nom pour me faire appeler par celui de ma mère.
Durant toute une année, je me suis posée tranquillement. J'ai pu ainsi découvrir ma capacité spéciale suite à des tentatives de mes camardes d'attirer mon attention alors que je ne m'y attendait pas du tout, ainsi que mon don suite à une chute malencontreuse qui aurait dû me tuer une seconde fois.
Mais plus les choses allaient, et plus je me sentais me fondre dans la masse et disparaître aux yeux du monde pour ne devenir qu'une personne comme tant d'autres. Alors je mis mon travail de côté, rassemblant quelques affaires, puis partit à l'exploration du monde, accompagnée de Deldatas qui, avec le temps, avait rapidement grandit.
En premier lieu, je me suis dirigée vers Nirally, lieu que l'on disait plein de beauté. Je fus éblouie par la splendeur des environs et m'accorda quelques temps afin de visiter cet endroit magnifique. Mais je n'y suis pas restée longtemps, devant toujours trouver ma première aventure. Alors je suis allée vers le Port Alessa et pu y découvrir l'art de la pêche grâce à une famille fort aimable qui proposa de me loger quelques temps. En retour, je faisais de mon mieux pour les aider dans leur difficile tâche quotidienne. J'aurais souhaité y rester bien longtemps, mais je ne pouvais malheureusement le faire, devant toujours trouver mon aventure a raconter. Cependant, mon départ ce produisit bien plus tôt que prévu. Malencontreusement, le gentilhomme qui m'avait accueillit voulu attirer mon attention en posant une main sur mon épaule. La peur me saisit, et la souffrance l'accapara tout entier. Je pris alors conscience que je n'étais restée que trop longtemps. Avant que quiconque ne souffre, je suis partie loin, loin de là. Deldatas, mon fidèle compagnon, était le seul a rester avec moi.
Dans la panique, j'avoue ne pas avoir bien fait attention à la direction que je prenais, et je me suis retrouvée dans un immense désert avant même d'avoir le temps de m'en rendre compte. Ce fut la chaleur accablante qui me fit le comprendre, et non le sable qui emplissait mes chaussures. Durant des heures, nous avons erré, jusqu'à ce qu'une tempête de sable fasse rage. Fort heureusement, nous avons pu trouver une cabane abandonnée où nous abriter le temps que le vent mêlé au sable se calme. Cependant, je ne me souviens pas avoir quitté cette cabane.
Je me suis réveillée dans une belle demeure, allongée confortablement et recouverte d'un tissu fort doux. Deldatas n'était pas à mes côtés, et cela m'inquiéta. Alors je suis sortie de là le plus vite possible, plus paniquée que jamais, avant de voir mon ami et compagnon jouer avec de jeunes enfants. Cette vision me rendit le sourire, et je pus admirer le monde qui m'entourait. La beauté des lieux me rappela Nirally, et je pus avoir la confirmation par une femme qui vint me parler.
- Vous voilà enfin réveillée ! Je commençais à m'inquiéter. Alors, oui, vous êtes à Nirally, et c'est votre animal, Deldatas, qui est apparu ici avec vous sur le dos. … Oui, c'est de la téléportation, et oui, je lis dans vos pensées. »
Je n'avais eu besoin de rien dire, seulement penser, et elle pouvait me répondre. Je suis restée quelques temps en sa compagnie, tout un mois à vrai dire, et nous sommes devenues de grandes amies. Le fait qu'elle pouvait connaître la moindre de mes pensées ne me dérangea étonnamment pas, cela ne rendait nos discussions que plus amusantes. Avant de partir, elle m'offrit une arme enchantée, composée d'une lame et d'un canon, capable de supprimer la vie comme le souvenir qu'il en restait. Ce ne fut pas le seul cadeau qu'elle m'offrit.
Chapitre XI : Une seconde chance dans un second monde.
Le second cadeau que j'eus de la part de mon amie Lynta fut une idée qui me plu beaucoup. Après mon départ, je suis retournée dans la neige et la montagne, à Snowllia. Je me mis à écrire, sur un conseil bien avisé, mes aventures depuis que je suis toute petite. Mais ce livre n'était pas un livre comme les autres. Je me suis mise à écrire en dessinant, tel les égyptiens de l'ancien temps. Cette histoire là jamais ne sera vu par un autre œil que le mien, du moins pas avant ma mort.
Ce récit, que je dois encore finir, est celui que vous lisez et qui, pourtant, ne sera jamais lu. À présent, je me dois de continuer ma destinée et trouver d'autres aventures à raconter. Je suis Pearl Lily-Rose Richeman Leynham, et c'est ma vie que je commence par ce dernier point.
Post Scriptum:
Vous verrez dans ce livre quelques passages non écrit par Pearl, des choses qu'elle ne sait pas encore. Un indice ? Très bien. Observez donc la mise en page entre ce qu'elle dit, et ce qu'elle ne dit pas !
Mon pseudonyme fréquent est Gri-Gri, j'ai un an de plus que l'année dernière et un an de moins que l'année prochaine et je suis disponible quand je veux, où je veux. J'ai connu le forum en me perdant sur internet et j'apprécie la for...tification ! Oui, oui. Mais aussi les chats. J'aimerai ajouter que je suis un kiwi ! Pourquoi ? Parce que c'est vert et tout poilu. Le code est I know that.
Sujet: Re: La conteuse des neiges Mar 17 Juin - 18:57
Hello...(les trois petits points c'est parce que je me demande si je suis en train de faire une connerie vu que personne n'a répondu depuis samedi -_-')
On commence à avoir une sacré population de tigre dis donc! On devrait faire une famille, tiens...
Bienvenue sinon, hein! (ouais y parait que ça se fait dire bienvenue aux gens -_- //SBAF//)
Haxiel Solhys Admin
Nom(s) : Solhys Prénom(s) : Haxiel Âge : 2 ans, le 02/02 Sexualité : Homo
Sujet: Re: La conteuse des neiges Mar 17 Juin - 20:44
√alidation
Les Mondes d'Uxynael ont le plaisir de vous accueillir sur leurs terres et la fondatrice vous remercie pour votre inscription.
√ Tout y est, je n'ai pas grand chose à dire et je vous félicite Mademoiselle Leyhnam.
Je n'ai pas lu toute l'histoire parce que j'avais une fatigue monstre mais de ce que j'ai lu, je trouve que votre personnage est profond. J'aime beaucoup et puis ... ENFIN QUELQU'UN DANS LE PERSONNEL D'UN LIEU QUOI o/
Je vous ouvre dés à présent les portes sur tout le contenu des Mondes d'Uxynael.
★ Vous pouvez d'ores et déjà demander un logement. N'oubliez pas de nous fournir une image et une description afin que votre propre section soit ouverte dans votre lieu de vie. Dans le même sujet, vous pouvez également proposer plusieurs autres lieux pour agrandir le forum (nous en aurions sérieusement besoin).
★ Vous devez remplir votre profil avec toutes les informations demandées. Et n'omettez pas de renseigner les copyrights de votre personnage ainsi que le graphiste qui vous a fait votre avatar.
★ Vous avez l'autorisation de faire une demande de RP et l'obligation de vous créer une fiche de RP dans la bonne section. Ce n'est qu'une question de praticité pour nous, afin de juger si vous êtes actif ou non. Rien de bien méchant, voyez-vous ?
★ Nous souhaitons que vous pensiez à voter régulièrement pour les Mondes d'Uxynael afin que l'on monte dans les grilles de classement. C'est une façon simple de nous faire connaître et vous n'avez qu'à cliquer sur les liens, qui sont situés dans un onglet de la page d'accueil.
★ Si vous avez un forum, n'hésitez pas à proposer un partenariat entre nos deux sites. Nous serions très heureux de faire de la publicité pour vous, mais cela nous donnerait également un coup de pouce.
★ La section flood et le coin des talents cachés vous sont également ouverts, alors n'hésitez pas à participer à la vie du forum et à ouvrir des sujets.
Vous êtes maintenant apte à partir voyager. Déployez vos ailes et prenez votre envol !
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Sujet: Re: La conteuse des neiges
La conteuse des neiges
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