Jïki est une tigresse, ou du moins ressemble fortement à une tigresse, imposante, d'un mètre soixante-dix de hauteur. Son pelage est d'une blancheur immaculée, orné des traditionnelles lignes noires auxquelles aucun tigre ne peut échapper.  Ses yeux sont entre le gris et le vert et possède une incroyable douceur. En tout cas de temps à autre. Le reste du temps on a l'impression de regarder le fil tranchant d'une épée.

Étant une femelle, elle possède un instinct maternelle très développé. Si elle n'avait pas ça elle n'aurait jamais put supporter Viper. Parce qu'elle se trouve obligée de le suivre dans toutes ses mésaventures et doit bien souvent le sauver de sa malchance légendaire. Malgré cela, elle reste à ses côtés faisant preuve d'une patience presque divine, et de douceur. C'est d'ailleurs pour cela que Viper l'apprécie autant, bien qu'il soit secrètement terrifié par le côté intransigeant de la tigresse qui peut devenir une véritable démone lorsqu'elle le veut.

Mise à part ses 'armes' naturelles, c'est-à-dire ses crocs et ses griffes, Jïki possède le pouvoir du Son. Celui-ci lui permet, par un rugissement puissant, de détruire quelque chose se trouvant à une distance maximale de vingt mètres et dans le cas d'un être vivant, de le figer pendant quelques secondes. Ce don lui donne aussi une ouïe plus fine que les autres félins bien qu'elle ait ses limites.

Code:

[b]Jïki Norna[/b], Zerochan (Lapislazzuli169) ▬ [i]Viper N. Knight[/i]
[b]Son[/b], Jïki Norna ▬ [i]Viper N. Knight[/i]

Du temps où j'étais vivant...Vous y avez crut, hein? Comme si j'allais me coltiner deux descriptions au lieu d'une, ha!

Enfin ça c'est ce que j'aimerais pouvoir dire avant de vous rire au nez. Sauf que dans la réalité mon apparence d'avant et ma nouvelle apparence ne sont pas très différentes. Manque de bol, l'histoire de ma vie.

Bref, c'est pas ça qui vous intéresse donc passons. Mon apparence donc...J'ai les cheveux noirs, et pas teints comme de mon vivant, naturellement noirs. Oui, parce qu'avant j'étais blond, imaginez un peu! Quoique non, n'imaginez pas, j'en ai trop honte. Noirs, donc, et longs. Ils m'arrivent grosso modo aux épaules. Pas que j'éprouve une envie particulière d'avoir les cheveux longs, c'est juste que ma mère détestait ça et à une époque j'étais persuadé que saouler ma mère était la meilleure manière de vivre. J'ai fini par changer d'avis. Après ma mort, malheureusement. Bref, pareil pour ma coupe de cheveux, c'était pour énerver ma mère. Elle trouvait que ça faisait rebelle, d'avoir une partie du crâne rasée. Je ne pense pas qu'elle comprenait que je l'étais vraiment. Mais vous vous en fichez, donc passons.

A part ça, que dire...? J'ai la peau assez blanche. Avant je devais passer des journées entières à éviter le soleil pour conserver ce genre de teints mais maintenant le monde a l'air de m'encourager à être flemmard. Pas que je m'en plaigne. Qu'ajouter à ça? Ah si, j'ai le 'regard noir'. Littéralement. J'ai les yeux noirs. J'ai aussi pas mal de piercing, là encore parce que ma mère n'aimait pas ça. En fait plus je vous parle, plus j'ai l'impression d'avoir été complètement obsédé par ma mère. Enfin bon, mes piercings...J'en ai un sur le sourcil droit et cinq sur l'oreille du même côté et simplement un sur l'oreille gauche. De toute façon on ne le voit pas parce qu'il est caché par une mèche de cheveux 'noirs comme le crime'. J'ai toujours voulu dire ça.

Sinon je ne suis pas particulièrement grand, mais n'allez pas dire que je suis petit non plus, hein! Je suis d'une taille normale. C'est les autres qui ne le sont pas.

Ça ne se voit pas vraiment parce que je suis pas le genre à porter des vêtements super-moulants mais je suis quand même assez musclé. Certes je ne ressemble pas à un body-builder mais j'ai de beaux muscles bien dessinés qui sont bien assez suffisants pour mettre une beigne aux malpolis.

Quoi? Si je suis pas du genre à porter des vêtements moulants je porte quoi?

Mais vous vivez dans quelle genre de monde? Ah, pardon mauvaise question. Ne répondez surtout pas.

J'aime être un minimum classe donc je porte souvent des chemises et des costards. Des fois je fais des mélanges de style. Par exemple je met un T-shirt avec une veste et un pantalon de costume. J'aime bien le style blouson en cuir et bottes de combats aussi. Dans tous les cas, je porte souvent mes manches retroussées pour que mon tatouage soit visible. Ce tatouage est à l'origine de mon surnom: 'Viper'. Il représente un serpent rouge et noir, et va de mon bras gauche jusqu'à mon épaule droite en passant par le haut de mon dos.

Mon apparence vous a pas suffi? Maintenant vous voulez que je me lance dans un exposé portant sur mon état psychologique? Charmant, vraiment. Je ne peux pas imaginer de meilleur façon de passer le temps!

Avant tout vous avez du le remarquer: le sarcasme c'est ma vie. Quel meilleur moyen de communiquer avec les gens que de se payer leur tête? Il n'en existe pas évidemment. Et puis après ils se figurent que vous ne les aimez pas. Et bien ce n'est pas le cas. Je n'ai rien de particulier contre les gens. Je suis juste habitué à ce que les gens me regardent bizarrement, parce que j'ai une coupe de cheveux peu commune, parce que j'ai trop de piercings et même parfois, parce que je suis gay. Du coup, je préfère éviter les conversations soulantes où on essaye de comprendre de quelle façon j'ai été traumatisé pour que je finisse comme ça. Et par expérience, je sais que quand on a l'air désagréable, malpoli et dangereux, les gens nous laisse tranquille. C'est vrai qu'à force de faire semblant, c'est devenu mon caractère, appelez ça une déformation professionnelle si ça vous chante.

Bon d'accord j'avais peut-être, effectivement, une prédisposition pour la violence. J'ai toujours pensé qu'un homme parle mieux avec ses poings. La diplomatie c'est pour les filles parce qu'elles ont plus de gingin. Nous les mecs on a plus de muscles que de neurones, faut l'assumer. Et moi, pour le coup, je l'assume complètement. Surtout que, regardons les choses en face, il n'y a rien de plus satisfaisant que de mettre un poing à un abruti.

Mes relations avec les autres misent à part, je dois dire que je suis hyper maladroit. Mais je pense que c'est un effet secondaire de mon absence totale de chance. Ouais, plus malchanceux que moi on fait pas. Sans rire, hein, il m'arrive les pires trucs! Je ne vous raconte que ça. En fait non, parce que j'aime me plaindre. Prenons l'exemple d'un matin lambda. Je vais me lever, me prendre les pieds dans un T-shirt qui traîne par terre et me fouler la cheville en tombant. Je vais donc boiter tant bien que mal jusqu'à la cuisine pour manger mon petit-déj’, sauf que manque de bol il n'y a plus de céréales. Tant pis pour ma pomme, je n'ai plus qu'à aller me préparer pour aller en cours. Pour une fois je vais être pile à l'heure pour prendre le bus. Sauf que non, ce matin-là le pétard de bus décide de passer cinq minutes en avance et je le voit partir.

Et ça continue comme ça toute la journée, tous les jours depuis ma naissance. Il y a de quoi devenir fou, non?

Et bien moi plutôt que de devenir fou j'ai décidé de me rebeller contre l'existence! Non, je rigole. J'ai juste du mal avec l'autorité. Obéir à quelqu'un, c'est pas mon fort. Je pense être assez indépendant et têtu. La combinaison des deux faisant que je n'aime pas recevoir d'ordres.

Sinon à part le fait que je sois pessimiste, légèrement déprimé, ou déprimant ça dépend comment on le voit, et d'un sarcasme criminel, j'ai un bon fond. Apparemment. C'est une fille que je connaissais au lycée qui m'a dit ça. Selon elle, je serais serviable, pas comme d'autres qui rechignent à rendre service, et vraiment sympa quand ça compte.

Mouais, je sais pas ce qu'elle avait fumé ce jour-là. Rien de bon, en tout cas.

M'eut-elle demander j'aurais pu lui dire que fumer quoi que ce soit était mauvais pour la santé. Étant fumeur moi-même j'étais bien placé pour lui dire à quelle point la cigarette était détestable. Vous vous demandez comment ça marche un fumeur qui n'aime pas la cigarette? Et ben c'est comme le café. Au début je détestais ça mais ça faisait 'grand' d'en boire alors j'ai continué, et avant que j'ai le temps de dire 'cafféine' j'étais accro. La cigarette c'est pareil, sauf que j'ai commencé pour avoir l'air cool et parce que tous mes potes fumaient.

Après ça, j'ai juste eut a flemme d'essayer d'arrêter. Parce que ça c'est probablement mon pire défaut après ma maladresse. Je suis paresseux, au point que des fois je me demande comment j'arrive à me lever le matin. Surtout quand je voie ce qui m'attends...

Je vous ai mentionné que la plupart des choses que je faisais était faites dans le but d'embêter ma mère, non? Dites-vous bien que ce n'est parce que je ne l'aimais pas. Non, tout cela est parti d'un désaccord, d'un conflit d'intérêt.

Celui-ci a eut lieu, bien qu'à l'époque je ne le savais pas encore, le jour de ma naissance. Là, je dois préciser que je ne suis malheureusement pas né à minuit pile comme dans les romans de science-fiction mais aux alentours de midi et demie, histoire de bien casser les pieds à tous ceux qui ont dut abandonner leur repas pour assister à ma naissance. Dommage. Je suis donc né, un 22 juin comme un autre, à 12 heures et 22 minutes très précisément. Et c'est là qu'eut lieu, le drame.

Une infirmière s'était approché de ma mère avec moi dans ses bras et lui avait refilé le bébé, moi donc. L'infirmière lui avait annoncé 'c'est un garçon' (non sans blague!) et lui avait demandé comment elle allait m'appeler. Et là, ma mère, radieuse, dit 'Nathanaël'. Nathanaël, quoi. La bonne femme se figure que je vais sauter de joie à l'idée d'avoir le prénom d'un ange.

C'est donc par cet évènement tragique qu'a commencé ma vie. Mais je ne me suis rendu compte du malheur que quelques années plus tard lorsque j'ai développé un profond intérêt pour le noir, les chaînes, le Rock et le Métal et tout ce qui va avec. C'est là que j'ai prit conscience de l'amplitude du problème. Que dis-je, du crime dont j'étais la victime.

Non, parce que soyons sérieux, quand vous descendez dans les rues et que vous bastonnez quelqu'un avant lui annoncer que vous vous appelez Nathanaël, le type vous rit au né! Non, mais ça fait pas sérieux quoi, un délinquant qui a un nom d'ange!

Dès la quatrième, j'ai interdit à quiconque de m'appeler par mon prénom. C'était Knight ou Nath, à la rigueur. Et puis le jour de mes dix-huit ans je suis aller me faire tatouer. Le serpent rouge et noir qui parcourait mon bras gauche et mon dos m'a valu un autre surnom, qui lui devait rester: Viper. Je ne sais plus qui m'a donné ce surnom, mais en tout cas je sais que dès le moment où je l'ai reçu, il ne m'a plus quitté. Au point que peu de gens savent ou se souviennent de mon vrai nom.

Mais on va revenir un peu en arrière parce qu'on brûle des étapes. C'était vers mes dix-sept ans que j'ai remarqué que quelque chose clochait. Et je ne parle pas de ma malchance, ça je m'en étais rendu compte dès le premier jour. Non, je parle des filles. Au lycée, je voyais mes potes lorgner la poitrine et les fesses des filles. Les conversations tournaient autour des belles filles et de porno. Et je ne comprenais pas. Je comprenais que ça les excitait mais pas pourquoi. Parce que les filles me laissaient, personnellement, indifférent. Je savais apprécier leur beauté mais voila. Pas d'envie de les voir nues ou de coucher avec.

Ce n'est qu'après l'épisode Viper que j'ai compris pourquoi. C'était à une soirée et j'étais à un bar. Mes potes m'avaient désertés pour aller papoter avec des nanas. Du coup, j'étais seul au comptoir à regarder la salle d'un air désabusé. Un mec passe. Cheveux bruns, yeux bleus, fin, grand et juste beau, quoi. Sur le moment je fais pas trop gaffe à mes pensées, et puis au bout d'un moment à le regarder fixement j'ai le déclic: je suis gay.

Je vous passe les détails de la soirée. Sachez seulement que mon premier amour a quitter le bar avec une fille blonde qui avait l'air d'avoir été refaite de partout.

Après cette révélation, il n'y a pas eut de changement marquant de mon existence, si ce n'est que j'ai su avec une certitude inébranlable qu'entre moi et ma mère ce serait jamais possible.

Parce que Mme Knight, Lucky de son nom de jeune fille (la bonne blague!), avait dans l'idée que son fils au prénom d'ange allait se marier avec une fille angélique et lui faire tout plein de petits chérubins qui eux-mêmes se marieraient avec des gens formidables et auraient des enfant divins. Et il faut avouer que mon statut d'homosexuel mettait une ombre au tableau.

C'est ainsi que je mit un terme à la relation catastrophique que j'avais avec ma mère depuis le jour de ma naissance.

J'avais alors vingt ans et je me promenais dans les rues. Et c'est ce moment que choisit ma malchance pour frapper à nouveau. Il se passa exactement ceci: un pigeon descendit en piqué devant une grand-mère, qui, de surprise en lâcha la laisse de son chien. Celui-ci, réjoui à l'idée d'être enfin libre, se mit à courir dans tous les sens et provoqua la chute du cornet de glace d'une petite fille, cornet qui vola jusque sur le pantalon d'un homme d'affaire qui s'en prit à l'ado derrière lui et se mit à l'insulter. La dispute devint légèrement violente et l'homme d'affaire poussa l'ado en arrière. Moi, qui me trouvait entre l'ado et le passage piéton à ce moment-là, reçut l'ado de plein fouet et fut projeté sur la voie au moment même où un poids lourd passait.

Bien entendu, sur le coup je ne sut rien de tout ça m'en tenant à l'atroce douleur et au trou noir. J'étais mort sauf que....

« Bienvenue dans les mondes d'Uxynael. Un univers inconnu de toutes les âmes mortelles, invisible aux yeux des curieux, impénétrable pour les êtres normaux. Votre mort ne devait pas arriver, mais cet avancement vous a permis de révéler votre vraie nature. Vous n'avez jamais été comme les autres, dites le vous. Si notre monde vous a ouvert ses portes, c'est que vous avez un potentiel à explorer, un don unique dont vous ne connaissez même pas l'existence. Aujourd'hui, une nouvelle vie s'ouvre à vous. »

Non, ça c'était sur je n'avais jamais été comme les autres mais de là à dire que j'avais un don...A moins que la malchance ultime ne soit un don. Auquel cas j'aurais préféré être normal...

Et lumière! Avant que je ne puisse me poser de questions ou continuer à faire des remarques idiotes, je me retrouve dans un lit d'hôpital avec une infirmière muette. Elle m'aide à me lever, me montre la salle de bain, les vêtements, et tout ça en silence. Je fais ce qu'on me 'demande'. Une fois sorti de la salle de bain je passe devant un miroir. Et là je ne sais pas pourquoi je m'arrête. Il n'y a rien de différent, mes cheveux sont noirs, mes yeux aussi et ma peau est blanche. Je fais toujours la même taille et mes muscles n'ont pas disparus. Et pourtant il y a un je ne sais quoi de différent. Ma peau est un tout petit peu plus blanche, mes cheveux un tout petit peu plus noirs.

Et puis l'infirmière revient et m'explique télépathiquement que je suis à Uxynael, pourquoi je suis là et ce que je doit faire maintenant.

Ce qui se passe après ça est un peu flou. Tout c'est passé comme dans un rêve. On m'a largué en pleine nature pour m'entraîner et pour que je rencontre je ne sais quoi. Pour un jeune citadin, je pense m'en être plutôt pas mal sorti. Enfin surtout après que j'ai rencontré Jïki. Jïki c'est une tigresse blanche (en tout cas on dirait une tigresse blanche) qui malgré le fait qu'elle n'est pas douée de parole est très douée pour faire parvenir ses pensées et s'occuper de moi et ma maladresse.

Je l'ai rencontré un peu par hasard, je ne sais trop comment. Un moment j'étais perdu dans la contemplation d'une rivière, le deuxième je me retourne pour faire face à une tigresse aussi grande que moi, qui me regarde droit dans les yeux. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà retrouvé dans ce genre de situation mais c'est assez intimidant. Du coup, étant le malchanceux que je suis, je fais un pas en arrière, trébuche sur une racine et m'étale de tout mon long dans l'herbe.

Je dois avouer que j'ai commencé à paniquer à ce moment-là, d'autant que la tigresse a commencé à émettre un genre de ronronnement qui ressemblait au bruit de l'orage. Pendant une seconde je me suis demandé si je devais faire le mort avant de me rendre compte que la bête était en train de rire. Je vous jure, le machin se fichait de moi!

Ceci étant dit elle a été très cool et m'a aidé à me relever. Et après ça bah...on s'est plus quitté. Je crois qu'elle a eut pitié de moi et qu'elle a décidé de m'aider à cause de ça...mais ça me déprime d'y penser donc j'évite.

Deux jours après cette rencontre fatidique s'est déroulé le deuxième évènement marquant de mon existence post-mortem. J'étais assis l'air blasé dans l'herbe, en attendant Jïki qui était parti chasser je ne sais trop quoi. Pour une raison ou pour une autre j'ai commencé à regarder mon ombre, le regard vide, ne pensant à rien d'intéressant. Et là, soudainement, elle se met à bouger. Et là euh...Comment dire...

D'accord, d'accord, je hurle, okay. Avec beaucoup de virilité comme vous pouvez l'imaginer. Content? Et bah pas moi.

Non, mais aussi j'aimerais bien vous y voir vous. J'étais innocemment assis à ne rien faire parce que c'est ce que je fais le mieux et tout d'un coup sans prévenir mon ombre se met à bouger! Bien sur que je crie.

La tigresse rapplique tel Superman au secours de son enfant, je me reçois un coup de patte dans la nuque pour l'avoir inquiéter pour des broutilles et la vie reprend son cours.

Avec l'aide Jïki et beaucoup de patience de sa part j'ai apprit à utiliser mon don, et tenter de vaincre ma maladresse. Tenter étant le mot clé dans cette phrase. Et puis un beau jour, un an et demie après mon arrivée par là, j'arrive dans le royaume de Treva et rencontre la reine. Eva, qu'elle s'appelle. Et ni une ni deux elle me propose de devenir Chevalier. Il y eut, comme qui dirait, un moment de flottement. Encore une fois j'aimerais bien vous y voir quand tout paraît déterminer à vous tomber sur le coin de la gueule quand vous vous y attendez le moins.

J'ai fini par accepter vous vous en doutez. Principalement parce que Jïki pensait que c'était une bonne idée et parce que je n'avais nul part ailleurs où aller.